Yangshuo et la colline de la lune

Yanshuo est un village de 300 000 habitants (Guilin en faisait 900 000) à une heure vingt de route de Guilin, au bord de la rivière Li et entouré de champs. La route est superbe, des ombres se détachent du sol et se dressent fièrement dans le ciel. Interloqués, nous observons ce paysage étrange.
Arrivés sur place, Yanghsuo s’avéra être un lieu très animé aux multiples activités – shopping, marché, restaurants, bar, restaurants de rue, boutiques souvenirs, école de Tai Chi, de chinois et bien d’autres !
Yangshuo

Entrée de Yangshuo

Yangshuo

Promenade en plein centre de Yangshuo, dans un parc.

Yangshuo

Une rue commerçante.

Yangshuo

La nuit, ça bouillonne ici ! A la mode chinoise (c'est à dire parmi la foule).

Nous avons décidé volontairement de ne pas dormir dans ce tourbillon vivant mais à vingt minutes à pied de là dans une guesthouse en pleine campagne tenue par un couple afin de trouver calme et repos. Le choix fut le bon, il n’y a que huit chambres au « Stone Bridge » créant ainsi une atmosphère particulièrement conviviale. L’accueil de Madame et ses riches conseils font tout pour vous mettre à l’aise. Elle est Chinoise, parlant un anglais impeccable et pour cause, elle est mariée depuis un certain temps avec un Australien. Ce dernier parle le mandarin à la perfection ; il est très apprécié dans la région car pas mal impliqué dans la communauté (pompier volontaire notamment). C’est aussi un professeur « Maître Tai Chi » que nous avons pu observer en pleine séance sur sa terrasse.
Notre chambre est propre, lumineuse, climatisée avec salle de bain privée et toilette de type « western ». Cela mérite une petite explication : le toilette à la turc est à la mode dans toute la Chine – même dans des restaurants assez cher et MacDo, enseigne pourtant américaine – et dans les guesthouse à moindre coût, nous avons eu le plaisir d’avoir notre mini-salle de bain, soit une pièce de trois mètres carrés à peine comprenant un trou au milieu – le fameux toilette à la turc – et un pommeau de douche juste au dessus. Au début, surpris, nous n’avons pas particulièrement apprécié de nous laver au dessus du trou où nous urinions (bien que cela peut être pratique !)… puis… très vite, nous avons recherché la douce mention « western toilet », toilette de chez nous.
Notre séjour au Stone Bridge initialement prévu pour quatre jours s’est très vite transformé en une semaine complète d’activités variées, de découvertes mais surtout de relaxation bien méritée loin du vacarme incessant des villes chinoises.
Voici un premier aperçu de notre environnement, une ballade matin et soir pour rejoindre Yanghsuo à chaque fois plaisante.
Yangshuo

Photo prise en plein centre ville, sur les bord de la rivière Li, voici Yangshuo...

Un phénomène est très présent dans Yanghsuo : le rabattage. Le plus connu de tous est sans conteste : « HAllo ! Bamboo boat ? » où des hommes et des femmes se tuent à la tâche chaque jour par dizaines à prononcer cette phrase pour vous vendre une croisière sur la rivière Li… en… ben, en bambou boat bien sûr ! Les méthodes sont assez variées ; certains vous approchent l’air de rien en souriant quand d’autres vous attaquent de face et ne vous lâchent plus sur cinq cent mètres en criant toujours la même phrase « HAllo ! Bamboo boat ? ».
Quoi ? Comment ça ? Vous ne voyez pas que je suis sur un vélo les mains rempli de sacs de courses pour rentrer chez moi ?
Au début agaçant, très vite nous l’avons pris comme un jeu et renversons la situation. Nous refusons poliment une fois, deux fois puis trois, nous faisons signe de la tête en souriant puis nous rigolons d’un rire franc. La personne en face, consciente de son harcèlement et gênée éclate bien souvent de rire elle aussi en reprenant notre « No » plusieurs fois. Ça y’est, c’est devenu un jeu. Les rabatteurs chinoise de Yangshuo nous ont semblé finalement humains et très sympathiques.
Mais au fait, un bamboo boat, qu’est-ce que c’est ?
C’est un petit bateau… en plastique ! Bambou était donc la mauvaise réponse. De construction plus ou moins sophistiquée, il peut accueillir jusqu’à cinq personnes et naviguer pendant plusieurs heures. C’est la grande attraction de Yangshuo et il faut reconnaître qu’elle est à ne surtout pas rater. Chaque jour des centaines de bateaux sont déployés sur la rivière Li et ce fut pour nous l’expédition la plus attendue.
Bamboo boat en Chine

Bamboo boat version simple et usine.

Bamboo boat en Chine

Bamboo boat version plus sophistiquée.

Pour cela nous avons pris un bus pour quitter notre fourmilière et rejoindre le petit village de Yangdi à une heure de route au nord, l’occasion de manger dans une gargote de rue chinoise et de sortir le livre « j’aipalémo » la faute à une absence de carte (le « j’aipalémo » est un petit livre imagé de divers dessins – avion, train, bagage, lits, fruits, viande, etc – pour aider lorsque la communication est impossible). Nous avons commandé grâce à lui un bol de riz.
Sur les bords de la rivière, des bateaux nous attendaient et Fabien s’est exercé pour la première fois à la négociation (tout ne se négocie pas en Chine quand même, les taxis ont des compteurs). Nous avons réussi à obtenir la croisière de deux heures à 300 yuans jusqu’au village de Xingping. Nous ferons mieux la prochaine en divisant par plus du double du prix !
Bamboo boat sur la rivière Li
La partie entre Yangdi et Xingping est parait-il la plus spectaculaire et ce n’est pas nous qui allons le contredire.
Mais des photos seront plus parlantes…
croisière sur la rivière Li Chine
croisière sur la rivière Li Chine
croisière sur la rivière Li Chine
Guilin ne peut que s’incliner à côté de la beauté saisissante de la région de Yanghsuo ! Notre croisière valait bien le déplacement et ses 300 yuans. Le jeune homme restera silencieux et en retrait, notre excursion n’en fut que plus reposante. Le bateau glisse doucement sur l’eau créant un léger filet d’air agréable. Autour de nous, aucun immeuble n’est venu s’installer et peu de maison aussi, il y a donc une activité humaine relative faisant du lieu un endroit idéal pour se détendre et profiter du calme environnant. Nous aurons le regard fixé sur le rivage, fasciné par ce paysage de pics karstiques. Il se dressent ici miraculeusement par centaines au bord de la rivière.
croisière sur la rivière Li Chine
Jeux sur la rivière Li Chine

Beaucoup n'hésitent pas à se baigner ou tout simplement s'amuser dans la rivière Li.

Croisière sur la rivière Li Chine

Le village de Xingping sera plus typique que celui de Yangshuo et plus petit. Il est donc moins animé et moins structuré pour accueillir les touristes. Sa visite est particulièrement intéressante pour observer les vieilles bâtisses du centre ; vielles bâtisses certes mais encore habitées.
Dans les ruelles, des enfants jouent aux avions en papiers et des personnes âgées allongées dans leur une pièce maison-garage au rez de chaussée les observent du coin de l’oeil. La plupart des bâtiments ont été restaurés légèrement afin que cela soit encore habitable mais sans excès pour ne pas donner une impression de faux. Régulièrement des affiches placardées sur les murs expliquent les bons gestes à avoir en cas d’incendie. Bref un vieux quartier plein de charme et encore bien vivant ! Le centre historique de Xingping colle parfaitement à l’image de la Chine que l’on se fait tous où charrettes servent toujours (peu de voitures circulent ici) et vélo restent encore le meilleur moyen pour rejoindre le voisin, voisin qui prépare aux pied de chez lui des snacks et friandises en tous genres pour arrondir ses fins de mois. Nous avons craqué pour les nougats chinois maison : caramel, sésame et amande, une sucrerie irrésistible.
Pour rejoindre Yanghsuo depuis Xingping il est possible de continuer par la rivière Li en bateau mais financièrement, nous préfèrerons le bus. Il est direct et traverse de jolis rizières (plates cette fois).
Xingping

Rue de Xingping,

Xingping

et ses petites maisons.

Le deuxième village visité fut moins intéressant d’un point vue architectural. Son centre historique sans cesse empiété par la construction de bâtiments modernes a été considérablement réduit. Fuli est même si proche de Yansghuo (vingt minutes de bus depuis le centre ville pour 5 yuans) que l’on se demande s’il n’a pas été englobé tout simplement. Une excursion à Fuli n’est finalement justifiée que par la visite des ateliers de fabrication artisanaux d’éventails peints à la main, une tradition qui remonte loin. Admiratifs de leurs travaux et non insensible à cet art, nous craquerons (que de craquage depuis quelques temps !) pour un grand éventail à accrocher au mur et une énorme estampe. On prie chaque jour pour que notre colis arrive entier en France.
Fuli

Rue de Fuli.

Eventails peints main à Fuli

Le papier à éventails est en train de sécher avant qu'il reçoive le second papier peint.

Eventails peints main à Fuli

Fabrication des éventails.

Comme déjà évoqué plus haut, Yanghsuo regorge d’activités passionnantes repoussant chaque jour le départ du voyageur curieux. Nous avons quant à nous loué à l’auberge des vélos pour plusieurs jours afin de rayonner dans les lieux. Muni d’une carte des chemins et des petits villages du coin, nous partons donc pédaler sur les routes autour de Yanghsuo un peu à l’improviste. Au début, quelques lieux clefs seront prétextes à une escapade puis très vite, c’est tout simplement la curiosité spontanée qui dictera notre direction.
Région de Yanhsuo Colline de la Lune

La colline de la lune, un des premiers points visités.

Nous nous apercevons très vite de la magie des lieux. Les pics karstiques observés en nombre réduit à Guilin puis par centaines le long de la rivière Li sont en réalité des milliers sur toute la région ! A chaque pic un autre se succède juste à côté puis encore un autre. Ça pousse comme des champignons dans le coin. Nous en prenons plein les mirettes à chaque expédition à vélo.
Région de Yanhsuo à vélo
Région de Yanhsuo à vélo

Pause déjeuner dans un des nombreux restaurants installés sur le chemin afin d'étudier la suite du parcours sur notre carte.

Et si Yanghsuo, malgré sa petite taille en Chine, prend des allures de villes (immeubles de trois étages), sa périphérie n’en n’est pas moins particulièrement rurale. Il nous suffira de quinze minutes à vélo pour quitter les grands axes routiers et pédaler au milieu des champs, traverser de ci de là des hameaux de quinze habitants où des gens ne vivent que d’agriculture au gré des saisons et des récoltes.
Région de Yanhsuo à vélo

Il y a de nombreuses rizières.

Région de Yanhsuo à vélo

Région de Yanhsuo à vélo

Dans cette région, il n'est pas rare de croiser des bœufs.

Région de Yanhsuo à vélo

Près de quelques maisonnettes.

Je me souviens particulièrement d’un après-midi où, malgré le temps, butés, nous voulions rejoindre le « pont du dragon ». Très vite les routes se transformèrent en graviers puis en terre et enfin en mares de boue. Nous nous sommes trompés de chemin, c’est sûr. La route fut difficile, elle se rétrécira mainte fois et se gondolera trop souvent pour nous forcer à sillonner entre les flaques d’eau. Nous croiserons quelques maisons bien isolées, dans des coins où les voitures ne circulent pas. Nous sommes seuls en pleine épopée chinoise dans la campagne !
Vélo à Yangshuo

(Photo prise la veille sur une route qui le permettait)

Dommage que le temps ne nous manqua car nous aurions volontiers savourer avec bonheur des arrêts plus nombreux pour observer la vie autour de nous et… ce paysage toujours aussi superbe. Mais le ciel se noircit à une vitesse folle et l’orage nous poussera à nous arrêter sous un arbre.
Sous une pluie battante, très vite les pieds et le T-shirt trempés, une dame d’une maison toute proche nous fit signe de venir nous abriter chez elle. Nous la rejoignons avec soulagement et resterons avec elle sous le seuil de sa porte à commenter par des « oh » et des « ah » l’intensité de la pluie. Le temps tourne, nous avons rendez-vous avec la famille qui nous loge ce soir pour un repas partagé. C’est nerveux que nous attendrons pendant une heure que la pluie se calme au côté de cette dame hospitalière. Il s’avéra très vite qu’elle était mère de trois jeunes enfants, la plus grande souriante, le petit dernier encore bébé fasciné par deux étrangers venus chez lui et celui du milieu très intrigué et joueur. Rapidement, les jeux entre la grande soeur et son frère s’oriente vers nous et une partie de cache-cache simplifié s’improvise. Je dis simplifié car lorsque je mets mes deux mains sur les yeux, je fais rire toute la petite troupe. Le petit dernier tient même absolument à me toucher.
Nous aimons la simplicité qu’ont les enfants partout dans le monde à jouer avec n’importe quoi et surtout spontanément avec nous. « Bye bye » nous lance la plus grande quand nous récupérerions nos vélos.
Pics karstiques de Yangshuo

Pics karstiques sous l'orage.

Déjà en fin d’après-midi, le circuit initial raccourci, nous réussirons à rentrer quand même à temps pour notre repas à l’auberge. En effet, nos hôtes proposent de mitonner à qui le souhaite un repas 100% chinois et de le partager avec nous. Je découvre grâce à Madame une cuisine saine (ce qui est loin d’être le cas partout en Chine où l’huile semble être signe de bon repas) et presque végétarienne. Elle nous expliquera que dans sa communauté, les hommes réduisent le nombre de calories absorbées dans la journée et donc aussi de graisse pour une meilleure santé. Fruits, légumes, riz, eau, laitages, légumes secs et apports protéinés autre que la viande sont la base de leur alimentation. Une agréable surprise pour moi qui commence sérieusement à remettre en question certaines assiettes conséquentes de « bidoche » avalées en France. La vue du marché de Yangshuo et tous les plats décrits dans les menu de Guilin ne sont peut-être pas étranger à cette réflexion soudaine… Je m’explique.
Pour notre dernière journée dans la région, j’avais très envie de participer à un cours de cuisine chinoise, envie un peu refoulée. Heureusement Fabien était là pour me botter les fesses et me forcer à m’y inscrire (vous me connaissez, je fais les comptes et coupe sans scrupule ce genre de dépense non vitale). Nous partons donc tous les deux à quinze heure trente pour notre deuxième leçon de cuisine (souvenez-vous à Mendoza). Arrivés au restaurant, une jeune femme nous accueille et nous apprend l’heureuse nouvelle: nous ne serons que deux, un cours privé !
Elle nous tend alors une fiche plastique afin de choisir les plats que nous souhaitons cuisiner. Au choix : une viande ou poisson chacun et un plat de légumes. Nous opterons pour des nouilles sautées au légumes, du porc aigre-doux et du poisson à la bière (spécialité de Yangshuo). La liste des aliments dressée en cuisine, direction le marché pour acheter le nécessaire à la confection de ces plats.
Le marché est composé de trois pièces couvertes : les légumes et les fruits, le poisson et la viande. Notre professeur nous guide à travers les étalages et nous présentes les aliments les moins connus. Et qu’est-ce qu’il y en a !
Marché de Yangshuo
Arrivés côté viande, c’est le grand saut vers l’inconnu… Il s’avère que tout est vendu, tout est mangé. Au début, nous passons devant les crapauds vivant (okay, nous français ça va à un détail près : ils sont dégustés EN ENTIER), puis devant des bouts d’oreilles de porcs, des intestins, des narines de bœufs, des langues de veaux, des pattes de poulets (un met très apprécié en Chine) ; puis nous nous approchons des cages où volailles chantent en cacophonie avant de se faire attraper par les chefs cuistots les admirant sous toutes leurs formes afin de les visualiser dans les assiettes le soir.
Marché de Yangshuo
Enfin, la question tombe « Voulez-vous voir la partie chien ? ».
Quoi ??
Ce n’était donc pas une rumeur ??
J’avale ma salive et le cœur battant, je me rend sur une aile du côté gauche du marché. Je plisse les yeux pour ne pas apercevoir trop ce qu’il se passe autour de moi. Et puis, je le vis, cet homme, gros couteau à la main tel une hache, en train de désosser une carcasse de viande… et je le vis lui, ce labrador magnifique encore vivant, le regard posé sur l’homme et son – je pense – précédent compagnon de cage. Dans cette petite pièce, plusieurs chiens sont encore en cage prêt à recevoir le même sort que ce tas d’os aperçu au premier coup d’œil en arrivant. Cela en est trop, je file loin de là, écœurée. Dix seconde, dix petites secondes seulement pour comprendre que l’homme dans ce pays mange tout… Fabien m’expliquera que sur une broche une carcasse de chat entier – tête et queue compris – était aussi en train de rôtir. Comble de l’horreur. Je ne suis pas sûr de vouloir continuer à manger à tout prix n’importe quel morceau de viande après cette expérience car je ne vous l’ai pas dit : dans une majorité des menus de Guilin, on nous proposait de la soupe de tortue ! Le tofu, c’est pas si mal ? Non ?
Après cette visite pour le moins instructive et difficile, nous filons en cuisine. Notre professeur sera d’un bon anglais et d’un bon enseignement. Nous commencerons pas couper les aliments et à les réserver.
Puis arrive la phase tant redoutée : le wok. Et c’est parti ! Attention à l’huile!
Cours de cuisine à Yangshuo
Cours de cuisine à Yangshuo
Deux heures après, notre professeur nous invita à nous assoir à une table du restaurant, nous sert du riz blanc et du thé. C’est l’heure de déguster nos plats… qui furent (pardonnez moi pour l’expression ) succulents ! Et comme nous ne sommes pas venus juste pour manger mais pour apprendre et reproduire un jour ces trois plats, elle nous remit les recettes. Ce fut une super expérience et un de mes meilleurs souvenirs à Yanghsuo ! Le poisson à la bière à la mode chinoise est une découverte et je dois avouer que ce fut un de mes plats préféré. Quoi que le porc aigre doux… et les nouilles, hum !
Cours de cuisine à Yangshuo

C'est l'heure de manger !

Notre séjour à Yanghsuo touche à sa fin et de manière plus générale, celui de la campagne chinoise, demain, nous prenons le train pour la capitale. C’est avec beaucoup de difficultés que je quittai notre auberge et ce lieu. La région de Yanghsuo est vraiment superbe, un de ces endroits rares dans le monde où la nature se dresse miraculeusement vers le ciel et reproduit à l’infini cette succession d’immenses pics karstiques. C’est un régal pour les yeux ! Ici, j’ai eu aussi le plaisir de rencontrer une culture totalement différente de la France, un dépaysement quasi total et pas dérangeant, voir même plutôt très agréable. C’est avec curiosité que nous plongeons la tête la première dans l’aventure chinoise où des sensations inédites sont presque toujours au rendez-vous. Les gens du coin sont souriants et heureux de vivre, même si les conditions ne sont pourtant pas toujours faciles. Je n’ai pas abordé le sujet mais ces petites maisons des villages ou ces vieilles bâtisses des centres historiques une fois aperçu de l’intérieur ne donne pas vraiment envie… A Yanghsuo, les gens ne sont pas très pauvres à proprement parler mais n’ont pas la même vie ni le même confort et bien sûr pas le même salaire que nous. Ils travaillent dur dans les champs afin de nourrir toute leur petite famille.
Pédaler librement à vélo de village en village aura été un vrai bonheur, se reposer une semaine ici aussi et assurément découvrir  la région de Yanghsuo nous aura totalement fait craquer ! Des paysages magiques, des gens souriants, une vie paisible, l’aventure au bout du chemin, des rencontres humaines mais surtout… des paysage magiques j’insiste !
Yangshuo

Photo prise depuis le pont du dragon sur la rivière Yulong, le jour où nous filions sous l'orage. Nous sommes arrivés à notre but finalement !

Yangshuo

Nestor fait son Tai Chi, il semble s'adapter parfaitement à la Chine !! Et il est le seul à ne pas avoir eu besoin de visa ici... Aucun de nos lecteurs n'a encore trouvé d'explication à cela... Alors ?

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déjà 6 commentaire, réagissez à ceux ci ou commentez vous aussi à “Yangshuo et la colline de la lune”

  1. jacky francine dit :

    Si la cuisine est aussi merveilleuse que les paysages de la rivière Yulong, la vie dans cette région doit être un petit paradis chinois… Merci aux cuisiniers que vous êtes pour cet assortiment de photos et d’odeurs subjectives…

    Bisous

  2. francine dit :

    Une Chine qui donne envie… une Chine comme on l’a toujours imaginé, de merveilleux paysages, des gens simples et accueillants. On avait oublié qu’une telle Chine pouvait encore exister…

    • Elodie dit :

      Une Chine qui envie de vivre ici, dans ce petit coin fabuleux et presque perdu. Malgré toutes les mésaventures qui peuvent suivre, on se rappellera toujours de Yangshuo, de Dazhai et de Guilin. Nestor aussi qui y a fait son Tai Chi tous les jours.

      A propos, Nestor n’a eu besoin de visa comme nous car…

      il est « Made In China » !

  3. […] avec toujours autant de magie de nouveaux pics karstiques. Pas aussi impressionnants que ceux de Yangshuo (en Chine) ou énigmatiques que ceux de la baie d’Halong (au Vietnam), ils révèlent quand […]

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