Végétarien, passe ton chemin

Avis aux gros mangeurs de viande : venez en Argentine !

Ou si vous êtes en manque en ce moment, ne lisez surtout pas ces quelques mots.

Premier jour en Argentine après les États-Unis – américains mangeurs de saucisse et de viande hachée… : « Mais quelle est cette odeur de viande grillée présente dans toutes les rues et sur les terrasses Fabien ? »

Nous observons les cartes des restaurants et des gargotes au fil de nos pas. Un ingrédient revient toujours et à différents prix, sous toutes les formes : le « bife ». Nous ne jouons pas l’air étonné car nous savons pertinemment que les argentins sont de gros mangeurs de bœuf. Cependant les prix nous inquiètent un peu. Notre budget est de 50 pesos par personne et par jour et ils affichent régulièrement 55 pesos pour une pièce de viande.

Notre étonnement va croissant en comprenant que cette odeur de grillé omniprésente est celle d’argentins faisant à toute heure et dans la plus petite baraque improbable sur le trottoirs un « asado » (barbecue). Cela est donc vrai, ils sont fan de bœuf et de barbecue ! Démonstration faite aujourd’hui au supermarché au rayon viande,… imaginez une immense rangée sur trois étages, remplis que de bœuf. Vous souhaitez une autre viande ?? Bien sûr, vous avez le choix entre bœuf OU bœuf.

Cela en est trop pour nous, nous salivons devant chaque restaurant. L’odeur est alléchante.

Nous faisons exploser notre budget journalier, pendant une courte journée. Nous voulons de la viande !

Ce sera donc un dimanche midi – tradition oblige – que nous choisissons une belle « parilla » pour combler notre manque. Face à la carte, nous prenons tout : un gros assortiment d’assado pour deux ; et pour rafraîchir la gorge, du vin rouge de Mendoza (tradition oblige aussi). Lorsque le repas arrive, nos yeux brillent. Si si ! Nous avons presque deux kilo de viande grillée au feu de bois – le serveur revient de la terrasse visiblement, c’est un vrai asado – deux kilos rien que pour nous. Du veau, du boudin, de la poitrine, de la saucisse, des côtes de bœuf, du faux filet, du poulet, du foie (pour Fabien car Elodie n’aime pas). Un assortiment parfait. Et que dire du bœuf ? Les argentins ne sont pas les rois de la cuisson mais pourquoi faire ? Un couteau de dinette suffit à couper le faux filet, il fond dans la bouche.

Nous sortons à 16h30 de table, l’estomac rempli.

La dinette, c'est pour les fillettes…

« Ce soir, une « helado » (glace) suffira ! ». Ça tombe bien, les argentins sont passés maîtres aussi dans la confection de glace.

Petit bilan de ce repas, certes très légèrement en dehors de nos moyens – : 12€ par personne. Si on y réfléchit bien, en France, à ce prix, nous aurions eu trois fois moins à manger et une semelle caoutchouteuse.

Te quiero Argentina !!

(NB : le lendemain midi, nous avons mangé dans un délicieux restaurant végétarien. Comme quoi…)

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  1. Kty dit :

    J’y crois pas, j’espère que la digestion aura été facile.
    ce week-end je vous ferais un petit virement pour un (ou plus) repas, a condition que vous pensiez à moi à cause de mes interdits alimentaires et que vous buviez un verre (pas plus) a ma santé.
    Bisous a vous deux
    Mam Kty

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