National Park in USA

Notre parcours dans le Grand Ouest Américain, celui des parcs et régions sauvages, touche à sa fin. Même si l’aventure est loin d’être finie, ce matin là en prenant la voiture, on peut sentir un air de nostalgie. Aujourd’hui nous allons entrer dans le dernier parc au programme : Yosemite.
A vrai dire, entre Lee Vining et San Francisco – notre futur point de chute – il n’y a qu’une seule route et elle passe par Yosemite. Pourquoi ne pas en profiter ? L’idée séduit tout le monde donc direction dès le réveil chez les rangers afin de prendre le traditionnel journal du jour et un plan du parc (une pratique vraiment intéressante dans tous les parcs nationaux américains rendant chaque visite unique et passionnante).
NPS USA

Logo des National Park

Le ranger nous cite quelques points de vue et quelques durées de route. Nous prenons note car nous n’avons qu’une petite journée pour visiter Yosemite. C’est court, en effet. Mais le Grand Ouest est si… grand ! On n’a pas idée en ouvrant une carte ! On se dit « Tiens, là, Las Vegas c’est à côté de Bryce Canyon qui est à côté de Monument Valley qui est à côté du Grand Canyon ! ». Erreur. De Vegas à Bryce, il faudra six heures de route et de Bryce à Monument, comptez cinq heures trente. Alors même en vingt quatre jours de circuit, il est très difficile de tout faire, de tout voir, de tout profiter à 200%.
Nous nous sommes accordés deux pauses à Sedona et Bryce mais à côté de ça, que de route parcourue ! Que de café avalé sur le bord de la route dans ces villes-néons clignotant ! Que d’arrêt pipi chez MacDo aussi – c’est devenu un peu comme notre seconde maison, et oui, c’est gratuit (mais pas très honnête). L’Amérique se vit sur la route, chaque tronçon est un nouveau paysage. Hier il était plat et aride, aujourd’hui il est vallonné et recouvert de forêt. C’est tellement surprenant ces changements de décors. Pendant ces centaines de kilomètres avalés, nous avons vu beaucoup de choses, moins marquantes qu’un Grand Canyon certes, mais toutes ces petites choses mises bout à bout forment les vrais Etats-Unis, loin des parcs protégés et organisés en villages à touristes, près de ces motels défraîchis en bord de route, de ces restaurants « drive-in » en alu servant des hamburger-bacon gargantuesques et de ces caravanes poussiéreuses à deux cent lieux de l’épicerie la plus proche.
C’est ainsi que nous avons traversé Yosemite pour n’en apercevoir qu’une parcelle afin de mieux filer dans une ville américaine, San Francisco.
Mais remontons aussi un peu dans le temps. Vous ne le savez mais un autre parc a été oublié dans nos publications : Zion. Sorti de Bryce Canyon, après deux jours de marche dans ce dernier, nous devions tracer la route pour Vegas. Et Zion était sur le passage. C’est de lui que je vais vous parler en premier.

 

La route pour arriver à Zion aura plus marqué les esprits que le parc en lui même. Nous quittons Bryce à 17h (il n’y a que une heure de route) et d’un coup, un bip strident remplace notre musique à la radio. Tous les passagers tendent l’oreille. Un ranger fait une annonce sur toutes les fréquences du coin : il faut évacuer le site dans l’heure qui vient car un orage très fort arrive sur nous et peut être dangereux du fait de la teneur en fer des cheminées de Bryce qui attirent vers elle la foudre. Prudence. Nous observons le ciel bleu en souriant…

 

Quelques kilomètres plus loin, plutôt que de prendre la route nationale, nous décidons de nous rallonger d’une trentaine de minutes en prenant la route « scénique ». Succession de champs, de forêts, de ruisseaux et de pick-up signés « Utah » pleins de boue ; un cadre bucolique parfait pour une introduction à l’Amérique profonde, voilà ce que nous réservera cette superbe route. On se croirait dans « la petite maison dans la prairie ».
La campagne américaine

Laura, rentre vite à la maison, en attendant que Charles finisse de couper du bois pour ce soir !

Et puis sans prévenir, en seulement deux minutes, le ciel est devenu noir, vraiment noir. Pas gris foncé comme on peut en avoir l’habitude, je veux dire couleur noire. Nous nous garons sur un parking pour photographier un point de vue indiqué sur le chemin. Le vent s’est levé et nous plaque contre la voiture au moindre pas à l’extérieur. J’hésite réellement à avancer jusqu’à la « view » en repensant au message du ranger. Mes poils de bras sont hérissés, c’est mauvais signe, l’air est électrifié. Je coure cependant jusqu’au point de vue.
Arrivée, c’est la surprise !
Bryce Canyon 2
Nous revoilà face à un Bryce Canyon en puissance mais non répertorié comme tel – tout le monde se précipite au plus connu. Nous sommes à une petite heure de route de Bryce pourtant et c’est assez incroyable de découvrir le même phénomène en lisière de forêt sur une route perdue. Nous n’avons décidément pas les mêmes valeurs, Américains et nous.
Bryce Canyon 2
Nous n’arrivons pas à voir jusqu’au bout ce jour là car les nuages noirs ont envahi tout l’espace. C’est un peu comme observer la fin du monde qui s’approche. Je frissonne et repart vite me réfugier au chaud dans la voiture.
Nous continuons notre chemin, pressés de rejoindre notre camping. Un shérif nous double sur la route, sirène allumé à fond. Un malfrat peut-être ? Ou un type qui a voulu prendre notre route alors qu’il était au volant d’un camion ? Ah ? Je ne vous ai pas dit ? La route sur laquelle nous roulons est signalée régulièrement depuis le début par d’immenses panneaux « Aujourd’hui ouverte », « Interdite aux véhicules lourds » ou mieux « Attention, vous ne roulez pas sur la 89 « . Ce n’est pas pour nous mettre en confiance, vous imaginez.
Il se met soudain à pleuvoir très fort, nous ne voyons pas plus loin que deux mètres. Fabien au volant ralentit car pour lui, la petite route bucolique devient presque un cauchemar. Fort heureusement, l’orage sera reparti aussi rapidement qu’il fut venu. Il croit pouvoir souffler… mais c’était sans savoir ce qui l’attendait après…

 

Quelques kilomètres plus loin, la route en lacets serrés (pente à 10% sur dix miles) entre deux montagnes rétrécit. Un feu est placé sur la chaussée pour régler la circulation. Nous approchons et découvrons que des plots oranges de sécurité sont disposés, en effet, il n’y a plus qu’une voie, celle du bord n’existe plus, disparue sous la terre. Okay, ils sont en travaux.
Dix minutes après ce maigre évènement, nous pestons de nouveau : le goudron ne devient plus visible. Il est recouvert entièrement de boue et des centaines de plots alignés indiquent la voie à suivre. « Je suis en train de repasser mon permis aux États-Unis. Quand j’aurais fini de zigzaguer ici, à la sortie, les autorités me délivreront un papier rose ! » ironise Fabien.
Foutus travaux !

 

Deux lacets plus bas, je jette un coup d’oeil sur la chaussée près de moi. Je fais les yeux ronds : un ruisseau rejoint le goudron. Il ne devrait pas y en avoir, c’est pas très naturel tout ça !
Bam ! La voiture a heurté un caillou sur le bas du plancher. En réalité le ruisseau s’avère être l’eau des pluies que la terre ne peut plus contenir et qui dévale maintenant sur la route entraînant des énormes cailloux. Fabien ralentit encore un peu plus. Sage décision car cent mètre plus loin un champs de cailloux a remplacé la route. Nous ne sommes franchement pas rassurés. Nous rions jaune en repensant à notre réflexion plus haut : les travaux sont  dus à des coulées de boue et des glissement de terrains. Nous apercevons des lumières qui clignotent un peu plus bas. Arrivés sur place, un shérif fait la circulation en urgence. Aïe ! La route a partiellement disparue sur deux cent mètres, remplacée par un torrent de boue et de rochers. Le seul endroit où la circulation semble à peu près sans risque se trouve sur le bas côté gauche. Le shérif surveille de près afin d’éviter une autre catastrophe.
Route_Zion

Ça sent mauvais !

Et bien que de sueurs froides en moins d’une heure ! Le ranger à la radio n’avait pas menti, les orages ont du être terribles ! Et notre shérif rencontré tout en haut ne filait pas pour arrêter un malfrat… Aujourd’hui, nous rions de l’épisode mais sur le coup… d’autant plus que la voiture n’est pas à nous et doit être rendue sans égratignure. (Elle le fut – rendue sans égratignure bien sûr, vous pensiez quoi bande de petits malins ?).

 

Nous arrivons dans notre camping pour la nuit à Cedar City – la même chaine que dans la caniculaire ville de Needles – cette fois, pas de pic de chaleur mais de la pluie. Nous mangerons sur le porche de notre cabane en bois les quelques dernières boites de conserves stockés dans le coffre, couronné d’une boite « beans » à l’américaine entièrement engloutie par mon père. Zion est à trente minutes de route de nous. Bonne nuit (je vous rassure, après une assiette pareille de haricot sec, nous avons fait chambre à part).
KOA

Voilà à quoi ressemble une "Kabin" chez un KOA. Mignon non ?

KOA

Une des chambres chez KOA.

rechaud

Notre ami pendant notre road-trip (surtout dans les campings)

Le lendemain nous déposons la voiture sur un parking afin de visiter le parc plus librement en utilisant les navettes gratuites proposées par le parc. Il y a énormément de monde, beaucoup trop au goût de tous. Les écureuils aussi sont trop nombreux et surtout trop habitués à être nourris par les touristes : ils sont devenus de vrais petits monstres, n’hésitant pas à griffer et mordre sévèrement pour avoir leur met (pourtant on avait dit PAS d’eau après minuit!).
Zion est un énorme canyon, pas très large mais assez profond, creusé par une ancienne grosse rivière et actuellement, un petit ruisseau. Les blocs de pierre sont titanesques et nous devinons par endroits des creux formés par la chute brutale de plusieurs d’entre eux. Le randonneur est emmené à l’intérieur du canyon, tout au fond, et c’est les yeux en l’air qu’il fera un majorité de ses marches.
Zion Park
Zion Park
Zion Park
Zion Park
Un peu partout, de courtes randonnées (ou longues, à vous de choisir), permettent d’observer des jardins suspendus. Qu’est-ce que c’est ? Très bonne question. Le long des parois rocheuses du canyon, l’eau s’est progressivement infiltrée permettant ainsi à la végétation de s’installer au sein même de la roche. Incroyable non ? Au musée du Quai Branly à Paris, des ingénieurs ont travaillé dur alors qu’ici sur des kilomètres c’est naturel et surtout irréel.
Zion Park

Des arbres se sont infiltrés un peu partout.

Zion Park

Mur végétal naturel.

Malheureusement après un Joshua Tree, un Sedona, un Grand Canyon, un Monument Valley et surtout un Bryce Canyon, nous devons vous avouer que notre esprit était un peu ailleurs ce jour là. Encore émerveillés par la randonnée à Bryce, nous resterons quasi insensible à Zion qui pourtant relève de sa propre beauté. Beauté plus fine et subtile, Zion est un parc tout en douceur et détails. Chaque pierre est finement sculptée par l’infiltration de l’eau et revêt des centaines de lignes arrondies, détails difficile à observer si l’on reste sur les sentiers « tout public ». Le temps n’est pas non plus avec nous, la fin de journée se fera sous la pluie écourtant notre seconde marche envisagée. Et de toute façon, les chemins sont fermés, la faute aux orages de la veille ayant provoqué des glissements de terrain. Décidément !
Zion Park
Zion Park
Zion Park

Il est peut-être temps de partir...

C’est donc un peu avec regret que nous quittons Zion. Non pas regret d’y être venu mais de ne pas avoir pris le temps de l’approfondir et de l’apprécier.  Mais que voulez-vous ? On ne peut pas tout faire.
Ce sera pareil avec Yosemite !

 

Revenons dans le fil des publications. Nous sommes près de Bodie, le village fantôme et de Mono Lake, l’espace lunaire. Pour rejoindre Yosemite de ce côté-ci, il n’y a qu’une seule route passant par un col à 3400 mètres et bien sûr, elle est fermée en hiver. Nous entamerons notre lente montée après le petit déjeuner.
Tioga Pass

Nous entamons notre montée vers le Tioga Pass.

Il ne nous faudra pas beaucoup de temps pour comprendre qu’à Yosemite en plein mois d’Août, nous ne serons pas seuls. Un bouchon se crée à l’entrée du parc où les rangers valident tickets et passe annuels. Mais qu’importe la file d’attente, en observant le décor je comprend immédiatement le haut niveau de Yosemite : grand et fier, tout en superlatifs.
Tioga Pass

Il y a aussi des neiges éternels à 3 400 m.

Le parc est composé de trois parties principales : Tulumne Meadows (à 2400m d’altitude en moyenne ; décors de montagne et pics granitiques), Yosemite Village (situé dans la vallée ; un paradis pour les points de vue et les cascades – si vous voulez tout savoir : c’est là qu’il y a eu un certain virus propagé dans les tentes louées) et Mariposa Grove (excentré du reste et point historique du parc ; forêt d’arbres géants).
Yosemite Tolumne Meadows

Un concentré de Tolumne Meadows sur cette photo.

Yosemite
Nous consacrons plusieurs heures à Tulomne Meadows, en arrivant par le col c’est la première partie découverte, qu’on dit moins fréquentée que la vallée d’en bas et la température surtout est bien plus acceptable. Il fait presque frais. Sac sur le dos et nourriture pour un pique nique, nous partons marcher pour deux heures aller-retour. Le sentier choisi nous conduit à un lac de montagne et sillonne une forêt de pins. L’odeur est, huum, superbe. Cela fait des mois que nous n’avons pas respiré l’odeur d’un bois. Nous sommes aux anges ! Ce sentier est très peu fréquenté, du coup, le calme mêlé à l’effort physique de la ballade est ressourçant. Nous nous sentons pousser des ailes.
Yosemite Tolumne Meadows
Le pique nique au bord du lac sera probablement un des plus agréables du séjour. C’est marrant, je crois que l’on aime vraiment la montagne ! Comme dirait une pub « La montagne ça vous gagne »!
Yosemite Tolumne Meadows
Même si le lieu invite a une sieste plus prononcée, nous redescendrons vers la voiture le pique nique fini afin de rejoindre notre logement pour la nuit. Ce dernier se situe en dehors du parc de Yosemite à environ trois heures de route (dont deux heures pour traverser le parc). La première partie en voiture sera grandiose. Je crois n’avoir jamais vu pareilles montagnes.
Yosemite
Yosemite
Yosemite Half Dome

Le Half Dome ! Amazing !

Yosemite a la particularité d’être composé à 100% d’énormes blocs mono-granitiques. lls scintillent, ils éblouissent. Même la route brille car construite en partie avec la roche du coin. On dirait des milliers de paillettes déposées dessus. Ce parc, c’est avant tout un paradis pour l’escalade.
Yosemite
Yosemite

C'est pas aussi plat que cela en a l'air.

Yosemite
Un autre dome, plus banal mais occupé par… regardez au milieu en tout petit…
Yosemite

Ici !

La suite du parcours se fera dans la forêt, celle des films d’horreur où en pleine nuit, votre voiture tombe mystérieusement en panne tandis qu’un individu louche apparaît, lampe de poche aveuglante à la main, pour vous dépanner. Elle nous conduira sur un des points de vue les plus connus du parc, tout près de Yosemite Village. Et ça se voit, nous ne sommes pas seuls ! Souriez pour la jolie photo ! Nous sommes passés de l’autre côté du parc.

Yosemite Valley

Yosemite Valley (vue d'en haut)

Yosemite Valley

Le Half Dome sous un autre angle cette fois.

Yosemite Valley

El Capitan, la star !

Yosemite Valley

D'autres stars.

Yosemite est avant tout connu pour ses petits records : on y trouve les plus grandes cascades des États-Unis (presque à sec en été mais parait-il très impressionnantes à la fonte des neiges aux printemps) et surtout le plus gros bloc monolithique au monde (El Capitan) ! Démentiel ! Quant au Half Dome, des centaines et des centaines de personnes s’inscrivent chaque année pour l’escalader, nous ne nous y risquerons pas.

 

Je tombe sous le charme de ce parc décidément plein d’atouts dans sa poche. Yosemite est poétique et grandiose.  Nous sommes très loin des pierres rouges si connues dans le reste du monde – cela en est devenu presque un cliché – et pourtant l’Amérique est bien là ! En été, ce sont des milliers d’Américains qui s’y précipitent afin d’admirer ce parc immense, varié, époustouflant, reposant, offrant des sentiers de randonnées démesurés (huit cent kilomètres), un parc protégé par l’action des associations environnementales. Je ne vous l’ai pas dit mais en vingt quatre jours sur le territoire américain, j’ai vu plus d’éoliennes qu’en plusieurs années en France. Qui a dit qu’ils ne se souciaient pas du tout de l’environnement ? Autre fait notable mais ayant aucun rapport avec notre sujet : j’ai vu plus de légumes divers et variés, aux saveurs authentiques dans les supermarchés américains que dans nos géants français. Un autre cliché encore contre eux, car le hamburger ne règne que dans leurs restaurants.

 

Mais revenons à Yosemite… ou plutôt quittons ce parc. Ce sera à contrecoeur et écoeurée que j’écouterai notre visite, vraiment trop courte. Heureusement, notre route du lendemain pour rejoindre San Francisco passe tout près de la troisième partie de Yosemite : Mariposa Grove. Nous nous rallongerons d’une petite heure de voiture ce matin là afin d’admirer un phénomène pas franchement présent en France : les séquoias géant. Un moment où l’homme se sent vraiment tout petit…
Mariposa Grove

Un séquoia, c'est grand.

Mariposa Grove

Un séquoia, c'est nombreux et grand.

Mariposa Grove

Un séquoia, c'est gros.

Mariposa Grove

Un séquoia, c'est grand, gros mais surtout fragile.

Mariposa Grove

Un s.. eu ? Qu'est ce que tu fais là Fabien ??

Encore une fois, pas le temps de continuer notre visite, San Francisco et ses cinq heures de route nous appelle. Mais avant toute chose, un garagiste s’impose.
Comment ? J’ai encore oublié un détail???
Nous avons crevé la veille en quittant Bodie. Avez-vous deviné l’objet illicite rapporté avec nous ?… Réponse dans les commentaires dans quelques temps.
Nous débarquons dans une petite ville en Californie, en plein désert, encadré par des hectares de cultures de figues. Les piétons, les conducteurs, les marchands, tous ici sont mexicains. Etrange, comme si nous avions quitté les Etats-Unis. Le passé de la Californie nous saute alors aux yeux. Notre garagiste en bord de route sera lui aussi mexicain. Sa standardiste, sa femme pour être précis, ne parle pas un mot d’anglais et s’excuse. Pas de soucis madame ! Ma mère se remet à l’espagnol avec grand plaisir. « Moi, j’ai parlé avec des américains sans problème ! » rigolera-t-elle. Et oui, c’est vrai, l’espagnol est une langue officielle en Californie. Une heure plus tard, après un MacDo traditionnel (j’en sature déjà), la roue était changée pour… dix dollars. Ah ces mexicanos !
Une voiture qui n'a pas peur des orages!

Une voiture qui n'a pas peur des orages (ni des Mexicains)!

Et voilà, c’était notre épopée à nous sur les pistes de l’Ouest américain ! Tout ces petits plaisirs que de prendre la route ! Les parcs américains protégés sont splendides, c’est indéniable mais je crois qu’au fond ce sont toutes ces petites aventures – ou plutôt mésaventures – et la confrontation réelle avec le monde américain qui créent les véritables bons souvenirs d’un road-trip aux États-Unis. Une aventure hors du commun, accessible certes (ce n’est pas l’altitude du Pérou ni la barrière de la langue en Asie) mais qui vous prend au tripes. Un truc que l’on oubliera pas, Jacky et Francine non plus.

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déjà 4 commentaire, réagissez à ceux ci ou commentez vous aussi à “National Park in USA”

  1. Juju dit :

    Pique nique dans le National Park, avec ses canyons, forêts, ce devait être super. Là je suis en mode jaloux, mais content pour vous ^^
    Bonne route les z’amis !

  2. Jacky dit :

    Entre le granit de la cote bretonne ou nous sommes actuellement et le granit de Yosemite il n’y a qu’un pas de 8000 kms…breton peut être mais celui de Yosemite était magifique et étincelant…grandiose comme tous les paysages traversés….

    Kenavo

  3. Christian dit :

    Continuez de nous faire découvrir ces fabuleux paysages que vous traversez… C’est toujours un plaisir que de vous lire…

  4. Marlene dit :

    Vos aventures sont toujours aussi passionnantes !!!
    Plein de bises à vous 2

Répondre à Christian

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