La Chine et l’Épine Dorsale du Dragon

Hong Kong, dernier jour avant de partir (enfin, c’est ce que nous croyions…), nous avons récupéré nos passeports avec nos visas et nous pouvons acheter nos billets de train afin de rejoindre notre prochain point de chute, rejoindre la Chine et son passage obligé de la douane, enfin ! Et là, les choses se compliquent… peut-être à l’image de la suite du voyage.

欢迎到中国来

Nous nous rendons sur un premier lieu indiqué par le Lonely Planet – que vous savez inexact grâce au précédent article de Fabien. En effet, sur place, nous avons la surprise de tomber sur un grand marché de rue de poissons et de légumes. C’est l’occasion pour nous de visiter mais ce n’est tout de même pas l’objet de notre déplacement. Je ne vois pas comment le CTS (China Travel Service) peut se retrouver au milieu des étalages de poissons frétillants dans leurs bassines. Nous vérifions donc l’adresse, effectivement, nous sommes quelques kilomètres trop haut. Malheureusement, nous n’avons pas de carte du secteur en question et les locaux ne parlent pas tip-top anglais là où nous nous trouvons. Prémices de la Chine peut-être ? On tâtonne, on a chaud (et oui c’est la mousson. Il ne pleut pas mais il fait tellement humide), on désespère un peu, on tourne en rond à chercher une rue mal indiquée. Prémices de la Chine je disais ?
Et puis, nous le trouvons, le CTS tout écrit en Chinois ! A l’intérieur, c’est comme si nous avions quitté en une seconde Hong Kong ! Le caractère latin a disparu et le vocabulaire des opérateurs se résume à « Hello, one, two, three, full, okay, thank you ». Notre guide de voyage a eu heureusement l’initiative d’imprimer le nom chinois à côté de chaque ville citée. Nous nous approchons d’un guichet en brandissant un papier volant écrit récemment à la va-vite avec nos dates de voyage (le chinois a l’avantage d’utiliser les chiffres arabes). Timidement, on se lance et on articule avec notre air sérieux, comme si on était sûr à 100% de la prononciation à prendre : « A train from Guaaang-zhou to Gui-liiin ; Guangzhou – Guilin ». Notre interlocutrice répètera – pas avec le même accent que nous évidemment – afin d’être certaine d’avoir bien compris. Elle a bien compris. Nous vérifions cependant du coin de l’oeil les cratères chinois s’affichant sur son ordinateur afin d’être sûr. Un petit carré avec un point dedans, deux tirets sur le côté, une flèche à droite et une madame faisant de l’assiette chinoise, ça c’est Guilin je crois.

Et voilà la Chine (je place Hong Kong à part), un immense pays attirant des milliers de touristes chaque année, un pays orienté sur le monde mais où l’anglais n’est pas parlé (seul Shanghai – et un peu Beijing – peut prétendre à des étudiants et hommes d’affaires ayant un bon anglais.) Toujours est-il que le seul mot anglais connu dans une majorité de la Chine est « HAllo ! » (pas de faute dans l’orthographe du mot, c’est bien cela qu’ils disent). Un ami chinois nous expliquera plus tard la raison à cela : l’anglais n’est appris qu’à l’université ! Voilà la Chine, ce pays où l’écriture latine n’existe pas, surtout dans les zones rurales où il n’est littéralement jamais apparu. Allez choisir votre bus sur les quais de la gare routière maintenant… à vous de jouer !

Gare de Chine
Voici une gare chinoise où vous pouvez acheter parmi tant d’autres vos précieux tickets pour la suite de votre voyage. Bien sûr, personne ne parle anglais.
Gare de Chine
A votre avis, notre train est-il complet ? Ou même seulement en vente ?…

Mais revenons à nos moutons. La dame du CTS se met à nous faire des signes de la tête. Cela doit dire « Non ». Non ?? Mais pourquoi ? Elle pointe du doigt notre date. Nous décidons de décaler le train au lendemain, ce qui équivaudra deux minutes plus tard aux mêmes signes catégorique de sa part. Essayons encore le jour suivant.
Toujours « Non ». Si l’on fait le calcul, nous avons déjà décalé notre date de départ à trois jours. Nous soupirons car c’est une catastrophe. Rester plus de trois nuits supplémentaires à Hong Kong serait une ruine, l’hôtel certes monacale de part sa taille est quand même à 46 euro la nuit ! Nous nous regardons rapidement et une décision est vite prise : nous partons après-demain (ce qui veut dire que nous prolongeons d’une nuit et profitons encore un peu de Hong Kong), nous partons pour la ville proche de Guangzhou, plus connu en France sous le nom de Canton. Nous resterons dans la ville le temps de prendre un train moins complet. Et l’idée sera validée par notre interlocutrice qui nous réservera un train quatre jours plus tard pour notre destination finale, Guilin. Nous optons pour un wagon couchette dit « soft » qui nous coutera 658 $ HK (65€). Nous nous réjouissons d’entrer enfin en Chine et de recevoir le coup de tampon tant attendu.
Pour information aux futurs voyageurs, il faut savoir que les réservations de trains ne sont ouverts que dix jours avant la date (sauf cas exceptionnels) et que pour les acheter, c’est soit par téléphone (parler chinois aide très certainement), soit au CTS (moyennant une commission de vingt yuans) soit au guichet de la gare DE DÉPART (à Beijing vous pouvez à priori réserver des billets pour le reste du pays). La Chine promet d’être une grande aventure ! Il va falloir être patient, imaginatif et surtout flexible. Petit contre temps donc dans notre parcours, notre entrée en Chine se fera à Canton ! Le militaire m’a même fait un sourire en m’acceptant sur son territoire – pas deux attention.

Nestor en Chine

Nestor a-t-il eu besoin de son visa pour entrer en Chine ?

Lundi 26 Août, 17h30, après un court séjour dans une des villes les plus polluées de Chine, nous entrons dans notre wagon après avoir été presque sûrs de le rater tant les informations d’orientation des voyageurs n’étaient pas claires. Heureusement un vieux monsieur probablement employé s’est dévoué pour nous aider en courant d’un quai à l’autre pour être certain de trouver NOTRE train. Encore merci Monsieur, Xiexie (merci en mandarin). Notre train respire le vieux mais nous paraît être tout à fait convenable pour passer de longues heures et une nuit à l’intérieur. Nous sommes en première classe – et c’est pas peu fier que nous le disons car souvent nous prendrions volontiers la troisième… si seulement elle existait. Les chinois en première classe possède leur compartiment privé, porte qui se ferme, composé de quatre couchettes. Un oreiller et une couette sont fournis, de l’eau chaude aussi pour manger les nouilles instantanées (le fast-food chinois si j’ose dire) et la climatisation. Nous ne regrettons pas du tout car nous découvrons que les couchettes dures sont une succession de couchettes sans compartiment tel un énorme dortoir où malgré l’interdiction, les colocataires ne s’empêchent pas de faire profiter de leurs odeurs de cigarettes.

train en Chine

Couchette molle pour 17h30 de bonheur !

Notre trajet se déroulera à merveille et c’est en toute sincérité que je le dis. Nous aimons nous déplacer en train, observer le paysage, la vie autour de nous (nous sommes comme des bêtes curieuses dans ce train qui ne réunit QUE des chinois ; et les enfants se font la course à qui passera le plus souvent devant notre porte pour y glisser leur petite bouille et nous dévisager). En plus celui-ci est confortable et moins cher que l’avion.

train en Chine

Mardi matin nous arriverons tôt à Guilin avec une petite heure de retard, après dix sept heures passé dans notre compartiment. Notre circuit peut commencer. Les rizières de Longji, appelé « L’épine dorsale du dragon » seront notre premier point de chute dans la région du Guangxi pour quatre jours entiers.
Pour nous y rendre, il nous faudra prendre un bus en direction de Longsheng (attention à prendre le bon, rappelez-vous ce que j’ai dis plus haut : tout est en chinois ici) pour 19 yuan par personne puis un second en direction de Dazhai pour 10 yuan par personne. Évidemment cela ne se passera pas tout à fait ainsi… Notre premier bus file plus loin que la gare de Longsheng et nous déposera au milieu de la route en catastrophe pour que l’on puisse prendre notre correspondance. La collègue du chauffeur nous presse à descendre et nous pointe sur la chaussée gauche un mini bus déjà plein à craquer. Pas de place dans ce bus donc, pas de soute non plus, mais l’odeur de la transpiration en ce temps de mousson, oui. Des jeunes femmes chinoises se lèvent en souriant à mon arrivée pour m’offrir leur place. Je les remercie chaudement, un peu gênée d’une telle gentillesse, et leur fait comprendre que je resterais debout. Fabien se retrouvera à l’avant entouré de monsieurs et moi je me retrouverais au fond sur un strapontin improvisé au côté d’une Mamie me faisant la conversation en chinois, satisfaite d’elle visiblement.
Malheureusement notre bus ne se rend pas au village souhaité…

Après un premier arrêt à la case « Visitor Center » et allégé de 80 yuans chacun afin de visiter les villages des rizières (une pratique très chinoise présente à l’entrée de chaque vieux villages restaurés), nous voilà déposés au bord de la route près d’un petit pont. Le bus nous quitte, nous somme seuls au milieu de la campagne, assis par terre avec nos grosses « valoches » et le silence règne. Seuls quelques voitures et scooters tueront ce silence de temps en temps, pas assez souvent à notre goût. Nous ne savons pas à quelle heure passera notre bus en direction de Dazhai, pour un peu que que nous ayons bien compris ce que baragouinait en langues des signes notre précédent chauffeur… Le fou rire nous vient, la situation est comique ; en tout cas, nous sommes persuadés qu’elle le sera plus tard avec du recul. Imaginez : nous perdus en pleine campagne chinoise sans âme qui vive.

Au bord de la route

Une heure plus tard, un mini-bus s’arrêtera et nous conduira là où nous désirions. Je serai assise à côté d’un jeune chinois très curieux et surpris de voir deux étrangers aux énormes sacs à dos dans ce petit bus. Tout sourire, il me fit un long monologue, tout en chinois forcément. Après cinq minutes interminables de discours de sa part, il me posera une question, puis deux… ou alors deux fois la même, je ne sais pas. Je rougirais ne sachant que répondre, lui, reprendra son long monologue en me pointant le paysage du doigt. C’est une scène que je ne suis pas prête d’oublier, un de mes meilleurs souvenirs dans ce pays. Je la lierais toujours à ce que j’ai pu ressentir en Chine : des habitants pour la majorité sympathiques, curieux, très joyeux et très bavard ; bavard même avec les étrangers comme s’ils n’acceptaient pas l’idée que le monde entier ne parle pas forcément chinois !
Trente minutes plus tard, nous arrivons sur le parking situé en bas de Dazhai (aucune circulation-moteur ne se fait dans les villages des rizières de Longji, il n’y a que des petits sentiers en pierre) quand des dizaines de femmes se jettent sur nous. Nous prenons un grand bol d’oxygène avant de sortir du bus afin d’affronter cette ligne de front. Elles se crient dessus et se bousculent pour savoir qui récupèrera le butin, en l’occurrence, nous… ou est-ce la langue chinoise qui laisse souvent cette impression d’engueulade entre les gens ? Allez savoir ?
Qui aura donc le privilège de porter nos dix sept kilos sur son dos les filles ? Pour moi la question est vite réglée. Pour Fabien et son sac à vingt deux kilos, c’est plus compliqué. Elles hésitent toutes en le soulevant, sauf une. La plus âgée, peut-être 80 ans – et sûrement la plus pauvre du village – semble vouloir à tout prix le prendre ; ce que nous refusons catégoriquement. Elle va se casser le dos ! Pourtant, déterminée et profitant que nous ayons le dos tourné, elle se pressera de glisser les bretelles sur ses épaules contre notre volonté. Le poids plie son maigre corps en deux. Cela nous fend le cœur et Fabien tente désespérément de lui retirer son sac. Elle ne l’entend décidément pas de cette oreille et file à toute vitesse loin de nous. Elle cavale comme un cabri en direction du village. Nous nous décidons donc à suivre le groupe.

Dazhai

Entrée de Dazhai, tout en bas sur la place au milieu des rizières.

Dazhai est un petit village vieux d’environ cinq cent ans tout en bois et peuplé en majorité par la minorité ethnique Yao qui revête encore le costume traditionnel (pour les anciens surtout). Ce sera le cas pour nos porteuses. Dazhai est construit au bord d’un rivière et s’étale sur les bords de la montagne. La marche pour rejoindre un logement est longue et fatigante – on la suppose ainsi en nous imaginant nous et nos vingt kilos. Nous grimperons sur plus de deux cents mètres de dénivelé, d’escaliers en escaliers, pendant une grosse demie heure. Nous ne regrettons donc pas d’avoir pris des porteurs qui ont l’air d’être habitués à porter des charges si lourdes. Leur panier d’osier une fois rempli de riz doit valoir ces quelques vingtaines de kilos !

Dazhai

Porteuse au loin au milieu des rues du village.

Nous décidons de nous arrêter pour la nuit à une adresse dominant le village, légèrement en retrait, au « Minority Cafe and Inn », recommandée par notre guide de voyage et payons comme il se doit nos jeunes et moins jeunes demoiselles. Pour une fois, tant pis l’argent, celle ayant enduré le sac à Fabien mérite bien son salaire. Notre hôte nous conduit dans notre chambre : douze euro la chambre avec salle de bain privée, une chambre traditionnelle, tout en bois. Aussitôt assise sur le lit, je regretterais mon choix et entrainera un haussement de ton avec Fabien. Nous sommes fatigués, se battre avec les locaux pour nous faire comprendre nous a épuisé et là, j’ai un petit coup de déprime.
Ma première impression sur la Chine est que ici, rien n’est simple, rien n’est acquis et la communication impossible. Tout ceci cumulé au climat de mousson actuel qui ne me sied guère et à ma toute première vraie indigestion du voyage récente attrapée à cause d’une soupe de nouille à Hong Kong (pourtant j’ai en fait des boui-boui et des restaurants de marchés depuis six mois !), les larmes me viennent aux yeux. Nous venons de franchir la porte d’un autre univers et l’Amérique du Sud me manque : la possibilité d’avoir une vraie conversation avec les habitants me manque réellement. Je m’aperçois que parler la même langue crée une tout autre relation entre les locaux et nous, c’est fantastique et émouvant à la fois. Ici me voilà une simple touriste dévoreuse de paysage et de scènes de vie.
Il me faudra plusieurs jours pour accepter l’idée que cette fois c’est fini, je ne comprendrai plus un traitre mot des pays visités. Il me faudra aussi du temps pour trouver mes repaires  et un autre moyen de communication avec les habitants ; souvent avec les enfants c’est plus facile, il suffit de tirer la langue ou de se cacher derrière une porte et de ré-apparaître en rigolant. Mais accepter l’idée n’enlèvera cependant jamais cet état de frustration.

Le cadre rural, paisible, simple et humain de Dazhai est pour beaucoup de chose à cette adaptation. C’est ici que j’ai découvert la Chine comme si je la voyais pour la première fois (pourtant j’y suis depuis cinq jours sans compter Hong Kong) et c’est à Dazhai que j’ai commencé à réellement apprécier ce pays, à vraiment l’apprécier…

Dazhai

Le village de Dazhai, dans le creux des montagnes au milieu des rizières.

L’auberge choisie par contre ni sera pour rien et Fabien sera d’accord avec moi peu de temps après notre visite dans le village plus haut à Tiantouzhai. Notre chambre ici est rudimentaire (ce n’est pas vraiment gênant… mais elle est surtout un peu cher par rapport à ce qui est proposé dans le village d’en haut), elle est sale, habité par un gros cafard qui ne nous quittera pas de la nuit et l’ambiance du soir dans le grand hall bétonné, seuls avec notre hôte et son fils scotché devant la télévision, fut déprimante. C’est décidé, demain nous partons dans l’auberge Hostelling International du nom de « JinKeng International Youth Hostel » pour deux euro de plus par nuit (mais nous serons seuls dans notre chambre si vous voyiez ce que je veux dire).

C’est notre gros sac sur le dos, dès 9h et l’estomac vide que nous débuterons notre ascension vers l’auberge. Ce fut rude et long de quarante cinq minutes. Mais l’effort sera récompensé, Tiantouzhai domine la totalité des rizières et se situe au départ de tous les sentiers. C’est donc entièrement satisfait que nous prenons possession de notre seconde chambre.

En direction de Tiantouzhai

Prête à grimper en ligne droite la pente sur ta gauche immédiatement après le pont ?...

Une fois les valises posées à terre, nous filons vite au rez-de-chaussée histoire de prendre un bol de vie. Des groupes de jeunes chinois commandent leur petit déjeuner, des enfants allument la télé, des jeunes adultes jouent au babyfoot et quelques occidentaux prennent leur café sur la terrasse face aux rizières. Sur cette même terrasse, dehors, les locataires du JinKeng International se mêlent aux nombreux locaux formant ainsi un joyeux mélange harmonieux et très plaisant pour nous, friand de ce genre de rencontre à travers le monde. Les enfants du village jouent aux balles entre les tables de la terrasse, leurs mères sont assises un peu plus loin sur les escaliers de l’auberge à équeuter des haricots et les piments sont en train de sécher un peu plus loin. Nous sommes ici pour quatre jours entiers, plongés dans ce mélange d’hommes et de femmes aux cultures et passés si différents et pour pourtant, au fil du temps, on se rend compte que tout nous rapproche. Un vrai bonheur.

Tiantouzhai

Sur la terrasse de l'auberge, petit déjeuner en compagnie d'une femme yao tricotant.

Tiantouzhai

Le riz sèche devant notre table ; le temps des récoltes approche tout doucement.

Le paysage si particulier des terrasses de Longji a été notre première motivation à venir ici. Les rizières de l’Epine Dorsale du Dragon sont vieilles de neuf cent ans. Depuis donc un peu moins d’un millénaire, des hommes cultivent le riz ici sur des terrasses creusées dans l’argile à flanc de montagne et de collines. Sur des centaines d’hectares, la moindre parcelle de terre est utilisé l’homme a sculpté agréablement le paysage. C’est vraiment beau et d’un poésie incroyable.

L'Epine Dorsale du Dragon

L'Epine Dorsale du Dragon

L’Épine Dorsale du Dragon.

Tiantouzhai

Tiantouzhai au loin... et toujours ce brouillard présent chaque après-midi, pollution ou mousson?

Les rizières de Longji

Chaque jours passé dans le village sera l’occasion pour nous de faire une nouvelle marche à travers les rizières pour rejoindre un nouveau point de vue. Points de vues à la hauteur du nom de la région, chacun prend une forme poétique et élaborée tel que « Music from paradise » (Musique du paradis) ou encore « Golden Bouddha » (Bouddha d’or), « Thousands layers to the heaven » (Les milliers de couches vers le septième ciel), et le meilleur : « Seven stars purchasing the moon » (Sept étoiles pourchassant la lune).

L'Epine Dorsale du Dragon

L'Epine Dorsale du Dragon

Cela ne se voit peut-être pas trop sur cette photo mais l’intégralité de la montagne d'en face est composée de terrasse ! Et c'est ainsi sur des kilomètres !

Dazhai

Point de vue sur Dazhai.

Nous sommes très peu sur les sentiers et il est très facile d’y trouver paix et sérénité. Nous rencontrons régulièrement des jeunes hommes chinois isolés venus se détendre le temps d’un weekend, seuls, avec leur appareil photo à mitrailler la nature.

L'Epine Dorsale du Dragon

Au plus près des rizières.

Les habitants bien qu’organisés pour le tourisme (les villages prennent des allures « d’authentoc » sur la route de Longsheng à ici) sont calmes, souriants et toujours prêts à vous tenir compagnie gentiment. Nous vivons avec eux, au rythme de leur journée de labeur, il n’est pas rare de les croiser sur les sentiers et dans les rizières en train de travailler, puis de partager une bière le soir sur la terrasse d’une auberge.

Rizières des terrasses du Dragon

Porteuse en chemin pour la journée.

Rizières des terrasses du Dragon

Les hommes ont plutôt recourt aux mulets pour les charges très lourdes.

Tiantouzhai

Femmes Yao

Femmes Yao papotant sur la terrasse.

L’Épine Dorsale du Dragon et ses petits villages en bois sont assurément un lieu très agréable pour faire le ménage dans sa tête ; un lieu très opposé à l’accueil que vous réserve la Chine de premier abord avec ses méga-super cités ultra-polluées ; et nous garderons un très bon souvenir de ses montagnes entièrement retouchées par l’homme.

L'Epine Dorsale du Dragon

L'Epine Dorsale du Dragon

 

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déjà 3 commentaire, réagissez à ceux ci ou commentez vous aussi à “La Chine et l’Épine Dorsale du Dragon”

  1. sandrine dit :

    superbe ! La Chine comme je l’aime……

    • Et comme je l’aime aussi ! J’ai découvert ici la campagne chinoise que l’ont m’avait tant parlé et je n’ai pas été déçu. Je ne savais pas non plus ce que me réservait la suite dans cette belle région rurale de Guangxi… assurément à découvrir, voir plus.

  2. […] mais financièrement, nous préfèrerons le bus. Il est direct et traverse de jolis rizières (plates cette fois). Rue de Xingping, et ses petites maisons. Le deuxième village visité fut moins intéressant […]

Répondre à Elodie Morisson

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