C’est les vacances!

Nous avions la tête pleine d’images et d’animaux en quittant le charmant village de Tortuguero, au nord ouest du Costa-Rica, et comme à l’aller, il nous fallait reprendre ce dimanche le bateau pour s’éloigner du village ; notre destination : le sud, plus précisément Cahuita, un autre village, toujours sur la côte Caraïbe, mais beaucoup plus… détendu, dirons nous. Le ciel de la matinée n’était pas au beau fixe, au contraire : de grosses gouttes de pluie s’abattaient depuis le lever du soleil sans discontinuer, fait assez rare dans le pays pour être signalé. Nous partions donc les pieds dans l’eau vers le rivage, pour découvrir que nous aurions également le fessier dans l’eau, l’embarcation n’ayant aucune vitre. Une fois assis à bord, nous comprenions aussi que le voyage ne serait pas parmi les plus agréable de notre voyage : vers le fond, près du moteur bruyant devant appartenir à un zodiac asthmatique, proche de l’eau (moins de trente centimètres du haut de la coque) et pas rapide pour un sou (et ne parlons pas de l’organisation, nous sommes passés plusieurs fois par la case départ pour embarquer de nouveaux passagers, « on a de la place, on a de la place », pour finalement les débarquer quelques instants plus tard : « on est trop lourds! »). Après un moment confus, nous voici donc partis pour quelques trois heures trente de bateau à travers les canaux, parallèles à la mer, entre deux blocs forestiers et bébêtes pas toujours amicales.

Un soleil au beau fixe

Un soleil au beau fixe…

Des bébêtes sympas…

Des bébêtes sympas…

Des bébêtes moins sympas…

Des bébêtes moins sympas… (ici : un caïman d'un mètre cinquante)

Très vite, Élodie s’équipe avec sagesse de ses boules Quiès, et je prends mon casque audio pour étouffer le bruit monotone et trop fort pour nos pauvres oreilles. A l’image de ce son, le voyage sera, malheureusement, monotone ; malheureusement car les paysages sont superbes, mais à petites doses : plus de cinq heures en deux jours auront suffi à nous rendre le paysage familier, mis à part quelques instants inédits, en s’approchant franchement de la mer (on a vraiment l’impression qu’on va se renverser quand on voit les vagues, avant que le bateau fasse demi-tour), ou en croisant quelques animaux « exotiques », oiseaux, singes ou caïmans.
L’arrivée à Moin et la suite du voyage aurons moins d’intérêt, à part cette rencontre dans le taxi avec un marin russe en escale avant de repartir, son porte-conteneur rempli à ras-bord de bananes à destination de l’Europe.

Devant, le canal, au loin la mer, avec ses rouleaux…

Devant, le canal, au loin la mer, avec ses rouleaux…

Sur la fin du parcours, on quitte la jungle!

Sur la fin du parcours, on quitte la jungle!

Cahuita a, dès que l’on y met les pieds, une ambiance particulière : habitants détendus et polis, employés détendus et polis, animaux détendus… et polis (enfin disons qu’ils n’aboient pas). Nous nous y repérons très vite car la ville n’est constituée que de quelques rues, et nous rendons aux « cabinas Tito », des petites maisonnettes dans un jardin tropical, à deux pas de la mer (assez près pour qu’on l’aperçoive depuis notre fenêtre). Notre programme pour les quelques jours ici se résume en un mot : repos. Les activités prévues? Rien! Plage, dodo et lecture avant de repartir vers la frénésie occidentale, une dose de glandouille quoi. L’endroit, nous le découvrirons assez vite, est assez adapté à ce genre de pratiques…

Notre cabane dans la jungle!

Notre cabane dans la jungle!

Dans le jardin tropical : des écureuils.

Dans le jardin tropical : des écureuils.

Dans le jardin tropical : des basilics

Dans le jardin tropical : des basilics.

Dans le jardin tropical : un paresseux!

Dans le jardin tropical : des paresseux!

Dans le jardin tropical : des grenouilles bleues!!!

Dans le jardin tropical : des grenouilles bleues!!!

Et bien sûr des perroquets!

Et bien sûr des perroquets! (qui disent VRAIMENT "Coco!")

Le premier jour sera consacré au rattrapage de nos différents retards : articles (bien qu’on n’y arrivera pas), cartes postales (à quelques jours de partir du pays, il faut se presser!), relations avec les écoliers de Moidieu (même si, on le sait, ils sont en vacances…), repérage des restaurants de la ville… et plage : la Playa Negra, juste devant les cabinas, sera un cadre parfait pour aller faire les fous dans l’eau, et se reposer aussi ; l’eau y est étonnamment chaude, et on y rentre sans aucune difficulté (quand on sait à quel point je suis frileux au moment d’entrer dans l’eau, c’est incroyable de pouvoir le faire comme ça!). Et c’est tout.

Un cadre idéal pour la glandouille!

Un cadre idéal pour la glandouille! Ici, Playa Negra.

La aussi!

La aussi! (une autre vue de Playa Negra)

Le lendemain, d’ailleurs, suivra à peu de choses le même scénario, avec tout de même une petite anecdote : le soir, nous nous dirigeons vers un restaurant recommandé, le « reggae bar » (attention c’est presque prémonitoire) ; il est loin du village (un petit quart d’heure de marche, dix minutes pour nous qui habitons sur le chemin), pour diner : arrivés aux abords du commerce, une forte odeur de marijuana nous arrive aux nez ; pas de problème, après tout c’est assez ancré dans la culture locale… Nous entrons, et sommes accueillis par le gérant, qui visiblement avait consommé une dose importante – et sans doute très bonne aux vues du sourire béat qu’il arborait – de la substance sus-citée. Nous lui demandons où nous pouvons nous installer pour manger, et lui, innocemment nous informe que … « la cuisinière est fatiguée ce soir, alors elle a fermé, repassez demain midi… ou demain soir »!

Une de nos activités principales

Une de nos activités principales

Au troisième jour, tout de même, nous nous décidons à la variété, c’est à dire changer de la plage : ça tombe bien, le temps est loin d’être radieux! Direction le parc national de Cahuita, où, on nous l’a juré, il y a des toucans : la pluie a du les faire fuir, peu d’oiseaux seront au rendez-vous dans le parc, mais beaucoup de grosses araignées, des crabes et des singes hurleurs! Ils nous ont laissé le plaisir de profiter des merveilleux paysages du parc, sa jungle impénétrable qui se jette sur ses plages infinies de sable blanc, voire même  directement dans la mer de Caraïbes, ainsi qu’un récif corallien! Un moment de pur bonheur que la pluie n’aura pas réussi à éreinter…

Le parc national de Cahuita

Le parc national de Cahuita

La plage de Cahuita

La plage du parc de Cahuita

Sa foret dense

Sa foret dense

Ses araignées têtes de mort…

Ses araignées têtes de mort…

Ses singes (ici Capucins, mais il y a aussi hurleurs)

Ses singes (ici capucins, mais il y a aussi des hurleurs)

La jungle se jete dans la mer!

La jungle se jette dans la mer!

Ses plages, en fait!

SES plages, en fait!

des fleurs magnifiques!

des fleurs magnifiques!

La mangrove devant la mer

La mangrove devant la mer

Car au final, c’est ça le Costa Rica : un concentré de merveilles inaccessibles en Europe continentale, des forets innombrables et présentant des visages toujours différents en fonction de l’heure, de la météo, du nombre de visiteurs présents, des plages aussi grandes que majestueuses, des saveurs variées et excitantes, des volcans qui nous offrent leurs plus beaux visages des animaux de toutes les couleurs, de toutes les tailles, dans un ballet magique… Nous avons été touchés, véritablement, par ce pays qui touche autant à l’imaginaire dans tous les domaines! L’aventure avec les Rainforest, le bonheur avec ses plages à la beauté incroyable, les saveurs avec ses fruits si savoureux… Sans aucun doute, si nous le pouvons nous y reviendrons!

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déjà un commentaire, réagissez à celui ci ou commentez vous aussi à “C’est les vacances!”

  1. […] pas la même notion en ce qui concerne la température de l’eau (surtout que quand on a goûté à l’eau du Costa-Rica, toutes les autres semblent bien fraiches!). Après un instant détente à regarder les enfants […]

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