Beijing et le Huitième Cercle

Beijing, deuxième cercle. Nous nous levions dans l’appartement qui nous était prêté, ouvrant les rideaux sur les immeubles environnants, et observions les immeubles « design » en construction, sur la périphérie de la route encerclant le coeur de la ville. Ironie du sort, depuis notre fenêtre, nous avions une vue sur un bout du ministère des affaires étrangères… et sur un bout du ministère de l’intérieur, deux ministères devant lesquels nous passions plusieurs fois par jour, deux ministères qui auraient pu, sur un coup de fil, radicalement changer la façon dont se sont déroulées nos aventures au Bureau de la Sécurité Publique, lui aussi sur le deuxième cercle, mais plus haut, au nord de la ville. Dorénavant, nos jours restant en Chine pouvaient se compter sur une seule main avant de devoir chambouler tous nos plans et quitter le territoire. Un réveil difficile, donc, et le café instantané que nous buvions en regardant le paysage urbain sous un ciel clément ne nous mettait pas de baume au coeur. Il ne fallait pas perdre de vue tout de même que ce sont les risques quotidiens de ce genre de voyage, et nous en étions au courant ; il ne fallait pas perdre de vue non plus que l’important était de profiter de chaque jour, profiter encore de la ville, la dernière que nous verrions en Chine – dans le cadre de ce premier voyage autour du monde en tout cas.

A la fenêtre…Nos regards étaient tournés vers l’avenir, proche et lointain, et en ce matin clair vers le centre de la capitale. Nos aventures allaient, en effet, nous emmener  dans les prochains jours du cœur du premier cercle au confins de Beijing, vers… le huitième cercle!

Beijing, premier cercle. Nous sortions du métro, sacs et corps contrôlés par rayon X et portiques de sécurité détecteurs de métaux à l’entrée du tunnel de Chaoyangmen (notre point de départ), pour être de nouveau contrôlés en sortant, sur la place Tian An Men. Le premier cercle.

Tian An Men

Tian An Men

La ville est en effet découpée de manière artificielle en anneaux : le deuxième cercle étant le cœur historique de la ville, le troisième les tours, bureaux et bâtiments administratifs et habitations des plus riches, le quatrième ayant plus de tours d’habitation et de supermarchés, et ainsi de suite. Nous étions donc au centre de la ville, rien de moins. Autour de nous s’étendait l’immensité vide de la place Tian An Men (à juste titre : c’est la plus grande place du monde, et rien ou presque ne vient briser les perspectives vers les côtés), entourée de bâtiments administratifs et musées nationaux, place parsemée de quelques bâtiments elle aussi : la porte Zhengyangmen, immense porte marquant le mur de protection initial de la ville, le « Monument aux Héros du Peuple » qui est « un monument à la mémoire des martyrs qui ont donné leur vie pour la lutte révolutionnaire du peuple chinois lors des XIXe et XXe siècles » (source wikipédia) ainsi que le mausolée de Mao Zedong, « le grand timonier », énorme bâtisse qui contient le corps du dirigeant, encore conservé et visible chaque jour (jusqu’à midi, après, il se… repose?).

La Porte

La Porte Zhengyangmen

Le monument aux Héros du Peuple

Le monument aux Héros du Peuple, devant le Grand Palais du Peuple

Sur les côtés, on trouve le « Grand Palais du Peuple », un gigantesque (faut-il encore le préciser?) élément où se réunissent les membres de l’Assemblée Nationale Populaire (le congrès chinois), et en face le Musée National de Chine, avec son fronton représentant des drapeaux parfaitement alignés, musée séparé en son sein en deux parties, le Musée National de l’Histoire de Chine… et évidemment l’indispensable Musée de la Révolution Chinoise!

Le mausolée de Mao (derrière Élodie)

Le mausolée de Mao (derrière Élodie)

Le Musée National de Chine

Le Musée National de Chine

L’ensemble du lieu est donc, vous l’aurez compris, dédié à la gloire des patriotes de la république populaire de Chine, dans un style grandiloquent, le tout sous le regard bienveillant de Mao, son portrait étant accroché sur la porte d’entrée de la Cité interdite, le regard vers l’extérieur et la place.

Elodie, Mao, la foule

Elodie, Mao, la foule

Il est d’ailleurs assez ironique de découvrir le portrait du dictateur (je crois qu’on peut le considérer comme tel) accroché sur le palais qui a servi aux empereurs à diriger le pays d’une main de fer, le dernier empereur ayant été renversé en 1911 par une armée dont le grand timonier faisait partie! Nous passons sous la reproduction géante de l’homme pour entrer dans le palais qui fut l’objet de beaucoup de rumeurs pendant tant d’années.

Mao, la porte de la Cité Interdite

Mao, la porte de la Cité Interdite

Tout comme la place, ce qui frappe d’emblée, c’est la taille tout simplement démente des cours intérieures, à commencer par la première, avec les « Ponts de l’eau dorée » (les noms que je cite sont des interprétations personnelles des noms anglais de ma carte… qui peuvent varier du nom « officiel » français…), une cour superbe traversée en son centre par un cours d’eau surplombé par quatre ponts, menant droit sur la « Porte de l’Harmonie Suprême ».

L'immensité vide de la Cité Interdite… Enfin, à l'heure de la fermeture!

L'immensité vide de la Cité Interdite… Enfin, à l'heure de la fermeture!

Des ponts au milieu d'une cour?

Des ponts au milieu d'une cour?

Nous franchissons vite (enfin, façon de parler, tellement elle est loin) la place pour découvrir une succession de temples et palais démesurément grands parfaitement alignés sur un axe sud-nord : le temple de l’Harmonie Suprême, le temple de l’Harmonie du Milieu, et vous l’aurez forcément deviné, le temple de l’Harmonie Préservée. On vous épargnera les descriptions détaillées qui, en plus d’être longues, seraient assurément rébarbatives ; sachez tout de même que les temples et portes furent « construits en 1420 et reconstruites à différentes époques suite à des incendies… […] en accord avec le Livre des Changements ». C’est pas moi qui le dit, mais les panneaux d’informations touristiques placés devant chaque temple et palais, qui commencent et finissent invariablement par ces deux phrases! Pour information, le « Livre des Changements » est un livre fondamental et classique dans la philosophie confucianiste (je le découvrais à l’écriture de cet article, je me coucherai -un peu- moins bête).

Temple 2

Palais

Construits en 1420 et reconstruites à différentes époques suite à des incendies, la porte de la Pureté Paradisiaque, le temple de l’Union et le palais de la tranquillité Terrienne sont les bâtiments suivants dans la majestueuse succession d’éléments tous indispensables à l’usage et à la domination impériale du pays, et pour la détente, le Jardin Impérial, la porte de la Paix Paradisiaque et le temple de la Paix Paradisiaque complètent l’alignement de la Cité Interdite, avant de retomber sur une porte de sortie encadrée par les douves (enfin, de l’eau en tout cas). N’imaginez pas que cet axe se visite en quelques minutes : du sud au nord, la Cité interdite fait près d’un kilomètre!

Détail d'une cour

Détail d'une cour

Vous me répondrez que certes, un kilomètre, mais fait d’enchainement de places et de temples vides et fermés à la visite (tout au plus les portes sont ouvertes pour laisser les curieux regarder le maigre – mais superbe – mobilier laissé à l’intérieur, comme des trônes, chaises, tables et coussins, meubles superbes mais qui n’ont quand même pas l’air confortable)!

Mobilier intérieur

Mobilier intérieur

Mobilier d'intérieur 2

Ça n'a pas l'air très confortable, non?

Mais c’est sans compter les milliers (peut-être dizaines de milliers) de visiteurs de tous poils, seuls comme nous, mais surtout en visite de groupe, toujours attroupés autour d’un guide beuglant dans son mégaphone, son saturé et volume maximum, et donnant des informations et des rendez vous calibrés à la minute, bloquant aux autres le passage et les privant du plaisir de la visite, dénaturant le site pour le transformer en une sorte de foire – foire dont vous êtes les animaux, pas les vendeurs (vous aurez compris, je déteste maintenant vraiment les visites de groupes). La vraie difficulté dans ces soixante-dix hectares de musée, c’est de se retrouver un peu au calme. Notre stratégie consistera à visiter les bords des cours pour attendre l’heure du déjeuner, un peu plus calme alors dans l’axe central des palais, et s’y attaquer alors.

Temple de l'Harmonie Suprême

Temple de l'Harmonie Suprême

On pensait d’abord, Élodie et moi, que l’axe central constituait l’ensemble du musée géant. Nous nous trompions, en découvrant que les ailes est et ouest sont immenses elles aussi et méritent beaucoup d’attention,  ces dernières constituant les lieux de vie des courtisans et de la famille royale, les lieux plus intimes, et du mobilier plus usuel (des lits, vases, estampes par exemple).

Les ailes du palais sont aussi très longues!

Les ailes du palais sont aussi très longues!

une chambre impériale

une chambre impériale

La partie est, très vaste, n’a pas été explorée par nos petits pieds : déjà, on n’aurait pas eu le temps, et en plus c’est pas donné, chaque section étant un musée dans le musée (une collection d’horloge et… un autre musée). La partie ouest, elle, est consacrée à la vie familiale et intime de l’empereur, son harem, son épouse, les lieux d’habitations, et se compose d’une succession de courettes de tailles modestes, mais aux noms toujours inspirés : palais de la Joie Universelle, du Printemps Eternel, de la Suprématie Ultime, de l’Eternelle Longévité, etc. ; il parait que la Cité Interdite compte, dans sa forme « impériale » (comprenez : sans restaurants, boutiques et autres vestiaires) 9999 pièces… et malgré tout, on ne nous montre jamais le « palais de de la Joie Soudaine » (les toilettes impériales) ou le « palais de la Gustativité Infinie » (enfin, la royale cuisine quoi)!

Les allées privatives

Les allées privatives

une des nombreuses cours "privées" de la cité

une des nombreuses cours "privées" de la cité

… Et il y a encore tellement de pièces fermées au public!

… Et il y a encore tellement de pièces fermées au public!

Après quelques heures à admirer les majestueux lieux de vie et de travail impériaux, nous arrivons à l’extrémité nord de la forteresse qui fut longtemps interdite d’accès aux communs des mortels, certaines parties encore plus restrictives étant même parfois interdites d’approche : toute personne porteur de nouvelles devait s’arrêter vingt pas avant le début des escaliers et un messager de l’intérieur venait à sa rencontre. Toute personne contrevenant à ces instructions était… décapitée. On comprend donc mieux le titre du lieu, « Cité Interdite ».

"Nestor, ne t'approche pas des marches, d'accord?"

"Nestor, ne t'approche pas des marches, d'accord?"

Le jardin est superbe, avec ses arbres – presque les seuls du quartier – tordus volontairement, ses chutes d’eau artificielles et ses petites montagnes de poche, faites de roche trainée depuis une montagne (une vraie, elle) sacrée, et respecte la science du « feng shui » d’après les spécialistes, tout comme l’ensemble du palais d’ailleurs (« Un chef d’oeuvre »aurait sans doute titré le « Feng Shui Magazine » de l’époque), avec une bonne circulation des éléments, en particulier de l’eau. On pourra noter au passage que le point central de l’édifice, qui est aussi le point le plus haut de la cité, est le temple de l’Harmonie du Milieu. C’est d’ailleurs aussi l’épicentre des cercles de Beijing, le point de départ du premier au… huitième cercle!

Jardin2

Le jardin impérial

La "montagne" du jardin impérial

Temple de l'harmonie du Milieu

Temple de l'harmonie du Milieu

Beijing, deuxième cercle. Devant l’entrée du ministère des affaires étrangères. Nous avions rendez-vous ici, par commodité, avec le chauffeur du bus devant nous emmener. A six heures du matin, il n’y a pas grand monde dans les rues, et il fait un peu frais. A l’heure pile, nous sommes recueillis par le bus, et nous partons chercher a différents points de la ville d’autres touristes. Notre destination : loin du centre, à plusieurs heures de route, au delà des limites de la ville : à Jinshanling, le huitième cercle : la grande Muraille de Chine! Nous roulerons pendant plus de trois heures avant d’arriver au pied des collines ; d’en bas, on ne voit pas grand chose, et on nous conseille de monter en téléphérique pour redescendre à pied, car le mur, si il est praticable, n’est pas qu’une ballade de santé. Nous embarquons donc et montons assez vite en haut des pics, et dès que nous foulons le sol du pied… Aucun mot ne peut décrire le choc de voir ce mur en vrai! Il était là, se perdant à l’horizon des deux côtés, immense, impressionnant, à l’image de la Chine : défiant l’imagination!

Un confort que n'avaient pas les gardes…

Un confort que n'avaient pas les gardes…

D'ici au bout du monde!

D'ici, jusqu'au bout du monde!

Sur les collines

Les premiers pas sur la muraille sont quand même une promenade de santé, le pavage est en bon état, les murets des côtés sont debout, nous avons même été adoptés par une chinoise mongole qui nous sert du guide (pour essayer de mieux nous vendre ses cadeaux-souvenirs par la suite!) et qui nous explique qu’il y a longtemps, très longtemps, dans un lointain empire, la Chine était à droite du mur et la Mongolie à gauche, et que cette muraille était chargée de protéger l’Empire du Milieu de ces barbares. De simple « grosse digue de terre » qu’elle était à l’origine, elle fut transformée au gré des âges en muraille de pierre, puis de briques (collées entre elles par… du riz gluant – enfin quelque chose de ce genre!) avec des tours de guet de plus en plus sophistiquées. pour le plaisir 2Cela n’empêcha toutefois pas une seule fois les belliqueux étrangers de pénétrer le territoire ou même à stopper une quelconque invasion! Tombé en désuétude plus récemment, le mur fut pillé par les paysans locaux qui venaient s’approvisionner en briques pour leurs maisons, mais ils volaient aussi le coeur du mur (de la terre visiblement plus fertile) pour leurs champs!

Un mur pas toujours en bon état…

Un mur pas toujours en bon état…

De fait, la muraille n’est pas partout dans un état resplendissant, et tend parfois à s’effondrer. Le secteur que nous avions choisi était pour ça parfait : le site, plus loin de la capitale que d’autres, n’était pas (trop) développé touristiquement, et donc moins fréquenté, mais conciliait deux parties, une entièrement restaurée, l’autre dans son état de semi-abandon.

La partie… non restaurée!

La partie… non restaurée!

Notre exploration commença par la seconde catégorie, et la promenade de santé initiale se transforma bientôt en parcours du combattant, non pas à cause de glissements de terrain (quoi que, à un endroit…) mais bel et bien à cause des escaliers cassés et des dénivelés délirants de ce chemin de ronde national! Nous nous sommes retrouvés sur des escaliers à 70 degrés d’inclinaison (véridique), de vrais murs qui tenaient plus de l’escalade que de la ballade! Quand on pense que ce chemin était utilisé par les marchands pour faire circuler leurs biens plus facilement, on peut se demander quels obstacles ils pouvaient rencontrer pour choisir de passer par là!

Élodie devant un mur? Non, non, devant un escalier bien sûr!

Élodie devant un mur? Non, non, devant un escalier bien sûr!

Allez, encore des escalier à monter/descendre!

Allez, encore des escaliers à monter/descendre! On se demande pourquoi les marchands passaient par là!

Nestor n'a pas souffert du trajet, lui…

Nestor n'a pas souffert du trajet, lui…

Des escaliers pas toujours en bon état…

Des escaliers pas toujours en bon état…

Entre deux épreuves de force, on peut souffler dans les tours d’observation et admirer le paysage, et cet extraordinaire témoignage de ce que les hommes sont capables d’accomplir  : longue de plus de 21000 kilomètres (incluant les parties détruites), la muraille servait donc plus comme moyen de commerce et de communication en cas de danger : des feux étaient allumés sur les tours pour prévenir les troupes impériales basées à Beijing d’un danger imminent, le signal s’allumant sur plusieurs tours de guet chaque minute (et ces dernières étant espacées de quelques centaines de mètres les unes des autres…).

La grande Muraille, transporte les messages à grande vitesse!

La grande Muraille, transporte les messages à grande vitesse!

Les tours, d’ailleurs, portent chacune un nom spécifique, parfois même des signes particuliers uniques (il n’y a, par exemple, qu’une seule tour à cinq fenêtres)!

Une tour de guet

Une tour de guet

Tours de guetNous marcherons quelques heures sur les deux parties (restaurée et non restaurée) de la muraille, et profiterons du spectacle, à couper le souffle (au sens propre comme au figuré). Une fois en haut, soyons honnêtes, il est très tentant de continuer « jusqu’à la prochaine tour », et ainsi de suite, tant le lieu est attrayant. Malheureusement, c’est bien difficile et trop vite il faut retourner au bus pour rentrer. Cette visite restera pour nous l’un des moments les plus intense de notre parcours en Chine!

On continue un peu plus loin?

On continue un peu plus loin?

Pour le plaisir 3

Pour le plaisir

A bientôt!

A bientôt!

Sur le chemin du retour, nous avons une pensée pour tous les endroits que nous n’aurons pas la chance de visiter durant ce voyage autour du monde, comme le Tibet, évidemment, qui est un déchirement pour nous et en particulier Élodie qui en rêvait, mais aussi la région de l’Anhui qui était un « plan de secours », avant de rejoindre Paul à Shanghai pour découvrir une cité urbaine incroyable, à mille lieux de Beijing! Nous garderons aussi, et surtout, en mémoire les extraordinaires lieux que nous aurons découvert : notre porte d’entrée en Asie avec le choc citadin de notre monde et d’un univers mystérieux à Hong Kong, les mystères cachés dans les grottes multicolores et lacs de Guilin, mais aussi des paradis perdus au fond du pays, comme les phénoménales rizières en terrasses de Dazhai, avec leur incroyable « vert vibrant » ainsi que les superbes et surprenants pics karstiques à la poésie enchanteresse qu’on imagine que dans les rêves un peu fous à Yangshuo, sans oublier l’immense capitale où nous retournons, Beijing, et ses lieux mémorables!

Très bientôt, nous irons vers une nouvelle direction : au fond du cinquième cercle, au nord-est de Pékin, à la limite du sixième cercle, pour l’aéroport international de Beijing, pour prendre notre vol vers… On ne vous l’a pas encore dit?

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déjà 6 commentaire, réagissez à ceux ci ou commentez vous aussi à “Beijing et le Huitième Cercle”

  1. francine dit :

    décor époustouflant ! vos photos en témoignent.
    qui n’a pas rêvé de marcher sur grande muraille de chine ? Vous l’avez réalisé… extraordinaire!

    • Elodie dit :

      Il y a deux choses que beaucoup rêveraient de faire : le Machu Picchu et la Grande Muraille de Chine.
      Et oui, nous l’avons fait ! Et ce voyage pourrait se justifier rien que pour ces deux emblèmes. Après, il y a tout le reste aussi bien sûr…

  2. Juju dit :

    Gros dépaysement, encore une fois ! La Muraille de Chine, énorme !! Sinon, attention à Nestor, il pourrait facilement être kidnappé pour bosser dans une usine « made in China » ;-)
    PS : vous en êtes où avec mon défi « danse de l’épaule » ? avec vidéo à l’appui si possible.
    Bisous les chéris
    Cindy & Julien

    • Fabien dit :

      Énorme, c’est bien le mot qui correspond à la muraille! Et pour Nestor, avec ses grosses pattes d’ours il ne risque pas de faire de la couture donc c’est sûr il ne sera pas enlevé pour ça… mais peut-être par les petites filles qui craquent pour lui!
      Ton défi « danse de l’épaule » n’est pas oublié, loin de là… On n’a juste pas encore eu le temps de le mettre en images!
      Bisous les loulous, a bientôt, et encore merci pour vos petits messages!

  3. christian dit :

    Superbes photos…
    Un endroit comme on les rêve…
    Entre nature et ciel… la trace des hommes…

    • Fabien dit :

      Nous avons été fascinés par cette merveille architecturale qui flirte avec les cieux, se prolongeant à l’infini, évoquant des siècles de construction mais aussi des siècles de guerres fratricides! Stupéfiant!

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