A la recherche des temples (presques) perdus

Il y a des endroits dans le monde où le mot « exploration » prend tout son sens, les lieux pour lesquels les aventuriers en tous genres sont destinés, des territoires où être équipé d’un chapeau et d’une machette à plus de sens que des bottines et un sac à main. Il y a des noms qui évoquent tout de suite la moiteur et la densité de jungle, les dangers d’une civilisation disparue et les trésors qu’elle a dissimulé. Il y a des paysages qui font rêver même les personnes les plus terre-à terre. A l’autre bout du monde, dans un pays d’une grande pauvreté se cache un trésor unique en son genre qui nécessite une visite : Angkor.

Nestor et Angkor Wat

Nestor devant Angkor Wat

Le site d’Angkor, classé patrimoine mondial de l’UNESCO, est constitué de plusieurs centaines de temples, les plus connus étant les temples d’Angkor Wat, Bayon, chef d’oeuvre de la zone d’Angkor Thom, et le Ta Prohm, extraordinaire temple envahi par les racines d’arbres géants, le tout réuni dans une zone vaste de plusieurs dizaines de kilomètres carrés – car il en faut de la place pour tout caser! Vous l’aurez compris, la tâche promet d’être ardue pour en profiter un maximum, d’autant plus que les démarches entreprises à Phnom Penh pour l’obtention du visa Indien nous ont amputé de quelques jours à Siem Reap, la ville passage obligée pour l’acès au temple, à huit kilomètres de là, et Élodie a attrapé froid pendant nos sept heures réfrigérées entre Phnom Penh et Siem Reap en bus « express ». La découverte se fera en trois jours : au delà, le budget serait de toute façon délirant, et en dessous ça serait littéralement sacrifier les visites sur l’autel de la vitesse, un comble pour des voyageurs d’un an comme nous!

Il faut faire des choix : au-revoir donc Phnom Kulen, le temple à soixante-dix kilomètres à l’est, qui avait l’air sympathique avec ses cascades incorporées au site. Exit aussi le temple Kampong Thom, au sud, qui promettait une découverte excitante d’un temple encore enfouis sous la végétation, à l’écart des sentiers battus ; à eux deux ce sont soixante dix dollars à sortir en plus du reste, c’est à dire rajouter un tiers de la somme à celle que nous devons déjà débourser! Nous définirons au final la trajectoire suivante : des temples les plus éloignés au plus proche du coeur d’Angkor.

Il y a tellement de ruines qu'on doit être motorisé entre chaque pour pouvoir tout voir!

Il y a tellement de ruines qu'on doit être motorisé entre chaque pour pouvoir tout voir!

Le lendemain, neuf heure, nous sommes prêts à l’action, batteries de caméras et appareils photos rechargées, cartes mémoires vidées – on a abandonné l’idée de la machette pour aujourd’hui, trop lourde et sans doute pas très utile. Nous nous déplacerons en tuk-tuk car mine de rien les distances sont importantes, et notre premier jour comporte pas loin de quatre vingt dix kilomètres allez-retour de routes et chemins, et c’est Mr Mean qui est au guidon.

Mr Mean

Mr Mean

Nous avions rencontré le jeune homme deux jours avant, il nous était sympathique, et plutôt que d’expérimenter le vélo, qui aurait sans doute été une alternative agréable, les routes étant bordées d’arbres ombrageant les chaussées, quoique éprouvante physiquement après des semaines d’abstinence. Ne parlons même pas des circuits organisés, sinon je me fâche! Après une halte près du site d’Angkor Wat pour acheter nos entrées ( 20$US/jour, ou 40$US/trois jours (consécutifs ou non mais dans un délai d’une semaine après achat), ou encore 60$US/sept jours (consécutifs ou non, a priori à utiliser dans le mois)), nous filons vers Banteay Srey , en passant déjà devant une multitude de monuments et bassins. En arrivant à l’entrée, j’ai une petite appréhension : des bus par dizaines, bien rangés, des tuk-tuk de ci, de là, des touristes partout, et cette désagréable sensation d’être dans un endroit surexploité : un stand de présentation, des boutiques « en dur »… un sens de circulation imposé. Et des ruines qui en imposent aussi : très vite, les masses de touristes se diluent dans la surface des restes du bâtiment, à la recherche qui d’un point de vue, qui d’une explication guidée, qui d’un groupe qu’il aurait perdu.

Allée

Nous admirons cette façon de construire les temples, qui va crescendo : de petites annexes sur les côtés, une porte centrale qui mène à une première cour, avant d’accéder au sein des saints, le tombeau ou la statue du dieu/roi (ou les deux à la fois) vénéré, le tout parfois entouré de douves remplies d’eau, d’un mur, ou des deux.

Bas reliefs

Bas Reliefs

Nous restons scotchés par la finesse des bas-reliefs aux motifs splendides, couvrant du sol au toit chaque pan du monument. Quel spectacle! Peu importe la foule, nous ne sommes plus que tous les deux, découvrant une merveille architecturale vieille de mille ans, ses statues de singes-gardiens nous observant fixement, comme pour lancer un défi aux arrivants. Temple

Finesse des gravures

Les Singes Gardiens

Les Singes Gardiens

Mais très vite, il est temps de partir vers de nouvelles aventures ; direction Banteay Samre, un un peu plus au sud, et plus proche du reste des sites majeurs…
Nous profiterons de l’arrêt pour un maigre déjeuner déjà fort onéreux – nous apprendrons plus tard qu’il est relativement facile de négocier quelques milliers de riels sur les plats, malgré les prix apparemment fixes sur les menus. En sortant du restaurant, Mr Mean nous pointe le chemin en face et nous indique qu’il nous faut y aller pour accéder au site. Sitôt dit, il s’installe dans un hamac, et nous traversons la route, accueillis par une nuée d’enfants voulant nous vendre divers objets ainsi que des créations en papier. On n’encouragera pas cette méthode, même si nous sommes sûrs qu’enfants comme adultes préfèreraient une jeunesse cultivée et intelligente par l’apprentissage scolaire!

Et, au bout du chemin, nous voyons un mur d’une taille plus qu’honorable, haut, épais, une vraie forteresse. A l’intérieur, une construction massive et symétrique, moins décorées mais plus imposante.

Un mur de fort belle taille…

Un mur de fort belle taille…

Nous passerons un moment à arpenter les salles et couloirs hauts de plafond, à la rencontre de tous ces détails si particuliers à Angkor, dans un calme absolu, seuls ou presque : en mangeant en décalé, le site nous appartient! En sortant de notre visite de long en large, nous avons reçu un coup sur la tête : si ce temple n’est qu’un petit , à quoi vont ressembler les temples majeurs? Mais nous ne sommes pas les seuls à avoir reçu un coup au crâne : Mr Mean, lui aussi aura eu un choc, mais pour d’autres raisons, son hamac s’étant décroché brutalement, le faisants chuter tête la première. Plus de peur que de mal nous dira-t-il quand même. L’aventure continue.

Fenetre sur cour

Un grand temple

Un grand temple 2

Après une courte pause pour se remettre de la chaleur écrasante, nous nous dirigeons vers l’énorme Preah Khan, en faisant halte au petit Ta Som, en ruine mais émouvant, ses bas reliefs désassemblés formant un immense puzzle.

Puzzle

Puzzle 2

Un puzzle c’est aussi ce à quoi ressemble Angkor dans son intégralité aujourd’hui. Ce vaste ensemble ne s’est pas construit en un jour, loin de là : la cité – car il s’agissait d’une ville, aurait été fondée au IX ème siècle par Jayavaraman II, avec un ensemble de constructions hydrauliques – canaux, bassins, évacuations, afin de contrôler l’eau. Angkor devient la capitale d’un empire dominant une vaste partie du sud-est de l’Asie. Pendant sept siècles, la ville vivra suivant les destins des dieux-rois, jusqu’à l’abandon de la cité en 1431, au profit de Phnom Penh. A son apogée, Angkor comptait pas moins de sept-cent cinquante mille habitants, répartis sur plus de mille kilomètres carrés, soit près de dix fois la surface de Paris et deux fois la population de Londres à la même époque! Les modifications ultérieures apportées à certains édifices (changements divinités ou de fonctions), l’abandon du statu de capitale au XV ème siècle – à l’exception notable d’Angkor Wat entretenu par des moines bouddhistes – les pillages successifs, l’ensevelissement sous une végétation dense et le minage du terrain par les Khmères Rouges feront tomber une très grande partie des temples dans l’oubli le plus total, parfois réduits à un tas de gravats anonymes. Les habitations courantes du peuple, souvent en bois, disparaîtront sans laisser de trace, achevant l’évanouissement d’une des plus grandes capitales d’Asie.

Preah Khan

Preah Khan

Preah Khan en laissera, lui, des traces : restauré partiellement, il fait partie des très grands édifices dédiés à la gloire de Bouddha, et accessoirement résidence temporaire de l’édificateur-dieu-roi Jayavaraman VII (durant la construction de Ta Prohm). Immense temple-palais il serait facile d’y passer des heures, à observer les différents espaces présents : salles, couloirs, courettes et déambulatoires, tant leur nombre et variétés sont grands!

Un temple tout en longueurs

Un temple tout en longueurs

A certains endroits déjà, la nature à repris ses droits (comme au Ta Prohm d’ailleurs, ça doit être l’effet  » Jayavaraman VII ») tel cet arbre envahissant la muraille intérieure – le mur extérieur, entouré de large douves, fait huit cent mètres de long pour sept cent mètres de large!

Arbre

Le soleil couchant donnera bien vite un aspect mystérieux aux pierres hantées par de bien rares touristes, tous les autres étant partis se précipiter au Phnom Bakheng d’ou la vue sur Angkor Wat au soleil couchant est magnifique… avec des jumelles et un téléobjectif! Encore une fois nous sommes donc tranquilles pour nous interroger… A quoi servait cette partie du temple aux consonances grecques?

Temple grec

« … Élodie, réveille-toi!

– Mmmmmfffff… C’est bon, laisse-moi tranquille…

– Mais c’est aujourd’hui!

– Aujourd’hui quoi?

– Qu’on va voir le bijou du Cambodge! La fierté nationale!

– Rien à faire!

– Allez, si tu te lèves, ce soir tu aura une bonne bière Angkor bien fraiche rien que pour toi! »

Sur ces mots, Élodie se leva promptement, s’habilla en quatrième vitesse, comme si sa vie en dépendait.

Bon, la dernière phrase n’est peut-être pas tout à fait exacte, on a partagé la bière Élodie préfère la Cambodia un bon mango shake. Il existe bien, en revanche, une bière nationale Angkor (et une bière Anchor, à prononcer « encore », ce qui n’aide pour passer commande mais c’est un autre débat), une bière au nom du monument préféré des locaux, mais ce n’est pas le seule endroit où on peut retrouver ce mot : Agences touristiques, restaurants, hôtels, allumettes, papier et autres services en tous genres sont « Angkor »-quelque chose, les téléfilms se passent à Angkor, les clips et karaoké sont toujours en décors, les tissus sont frappés à l’image du temple-palais, le drapeau national lui-même représente Angkor Wat. Il y a même un tarif officiel pour réaliser ses photos de mariage à Angkor (ne nous demandez pas le tarif, on ne sait plus et on sait où on aimerait les faire…).

Un temple qui est sur le drapeau!

Un temple qui est sur le drapeau!

Enfin bref, la journée de la veille nous a épuisé et Élodie ne se sent pas le courage d’effectuer le parcours initialement prévu, nous inversons alors les jours deux et trois, ce dernier étant plus léger. Ça sera donc une matinée sur des sites mineurs et l’après-midi au coeur du complexe classé par l’UNESCO.

Banteay Kdey est le premier des quatre temples prévus ce deuxième jour. Construit à la fin du XII ème siècle et reconstruit plusieurs fois et relativement peu restauré (certaines zones sont d’ailleurs condamnées pour restauration) il nous présente, encore une fois, un travail très fin, qui nous a émerveillé, d’autant plus que dans la – relative – fraicheur du -relatif – matin, pas un chat ne vient nous perturber.Bantey Kdey

Banteay Kdey

Nestor et Bantey Kdey

En face du Bantey Kdey se trouve un bassin artificiel gigantesque, Srah Srang, « la piscine du roi », réservée à ce dernier.

Piscine royale

Un peu plus loin se truie Pre Rup, un « temple-montagne » – tous les temples ou presque sont des temples reprenant la forme d’une montagne divine des légendes Hindouistes tout en briques, datant du X ème siècle. Avant de repartir, nous reprenons des forces et effectuons un tout petite halte qui nous permettra de voir Prasat Kravan, dont trois salles sont encore existantes, (dont deux en restauration)… puis décollons pour affronter le temple majeur du Cambodge : Angkor Wat.Temple montagne

Bas reliefs

Il faut bien reconnaitre qu’il a de la gueule, ce temple : considéré comme « le plus grand édifice religieux du monde », il est entouré de très larges douves remplies et d’un mur d’enceinte de mille trois cent mètres de long sur mille cinq cent de large!

Les douves du temple d'Angkor Wat!

Les douves du temple d'Angkor Wat!

Bien plus travaillé – et entretenu – que les autres, nous découvrirons des centaines de mètres de fresques en bas-relief représentant des batailles légendaires entre dieux, homme, singes… entre autres… Angkor Wat c’est aussi de multiples salles, courettes, couloirs, escaliers, déambulatoires, bibliothèques (sans livre) mais je pense que vous avez compris le concept.

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Angkor Wat

Élodie et les fresques

Élodie et les fresquesbas reliefs représentant des batailles mythologiques

bas reliefs représentant des batailles mythologiques

bas reliefs représentant des batailles mythologiques

On peut monter dans les hauteurs et tours, et si la vue n’est pas imprenable, elle met en relief les capacités du peuple Khmère à accomplir des choses extraordinaires. Plus que partout ailleurs, chaque recoin est sculpté avec précision, du sol au plafond.

Une tour d'Angkor

Une tour d'Angkor Wat

Ombre de la tourEn sortant vers la porte Ouest – la principale porte d’entrée, on aime être à contre-sens, on découvre le spectacle offert aux personnes arrivant par ce côté : une carte postale parfaite du site, ni plus ni moins, avec ses tours superbes en formes de lotus, au fond d’un long chemin pavé entouré de deux serpents géants en guise de rembardes. Et là, on comprend mieux la fierté des Cambodgiens.

Porte Ouest
La machette, on aurait presque pu la regretter le troisième jour, en arrivant au Ta Prohm, un immense temple envahi par les racines d’arbres gigantesques (et souvent morts) mais surtout par les touristes venus en groupes! Pour la première fois nous devons composer avec eux, et la partie est loin d’être gagnée, surtout qu’Indiana Jones (il fallait nécessairement le citer une fois) a ramené ses potes pour une restauration-party dans le site.

Indiana Jones et la Restauration du Temple Maudit

Indiana Jones et la Restauration du Temple Maudit

Mais la beauté du lieu est si intense qu’on oublie très vite ces désagréments pour ne garder que le meilleur ; le temple est grand et beau, et sa spécificité est vraiment ces racines partout, qui façonnent les pierres, s’infiltrent partout, recréent une ambiance unique, un lieu qui fait rêver quoi ; plein de détails partout sont à distinguer, à l’image de ce visage miraculeusement dégagé entre deux racines. fort heureusement pour nous, nous étions équipés en montres ce jour là, car il aurait été facile d’y passer la journée sans s’ennuyer!Ta Phrom

Elodie et racines

Le Ta Prohm

Elodie et Racine 2

Nestor et Racines

Un visage miraculé

Un visage miraculé

Pas très loin du Ta Prohm se trouve Ta Keo, un autre « temple-montagne qui aurait sans doute été un des plus beau s’il avait été fini ». Tout ou presque est dit, l’édifice est grand mais incomplet, les travaux sans doute interrompus par le décès du roi qu’il était censé honorer, et il lui manque toutes les décorations qui font le charme des autres lieux…

 

Ta Keo

Des détails qui ne manquent en revanche pas dans la dernière zone visitée, Angkor Thom, qui regroupe plusieurs temples et structures, de petits temples qui font face à d’immenses terrasses comme celles dur Roi Lépreux et de l’Éléphant, qui servaient pour les discours officiels devant la foule des palais quasi-disparus, comme le palais royal, le Preah Palilay, lui aussi menacé par la végétation, ou bien encore Baphuon.

Les terrasses du lépreux et de l'éléphant

Les terrasses du lépreux et de l'éléphant

Détails des terrasses

Détails des terrasses

Le palais Royal

Le palais Royal

 Preah Palilay

Preah Palilay

Baphuon

Baphuon

Ce dernier est un cas à part : gigantesque, il a été démonté au trois quart par une équipe d’archéologue français dans les années 70, chaque pièce étant numérotée et entreposée autour, sur ces centaines de mètres carrés, avant que toutes les indications pour le remontage ne soient détruites par le Khmères Rouges fraichement arrivés au pouvoir. Dans les années 90, une nouvelle équipe se mit en place pour recoller un puzzle en trois dimensions de plus de trois cent mille pièces, incluant un étonnant bouddha couché géant datant du XVI ème siècle!

Observez le visage du Bouddha annongé (ses pieds seraients à droite de la photo)

Observez le visage du Bouddha annongé (ses pieds seraients à droite de la photo)

Mais le plus étonnant reste Bayon, un (autre) temple dédié à Jayavaraman VII, qui comporte au moins cinquante tours sur lesquelles sont souvent représentés quatre visages géants de… et bien personne n’est vraiment sûr : Dieu, roi, Bouddha, ou autres (si vous comptez bien, ça fait plus 200 visages)? Il est facile de se perdre entre les piliers, escaliers tours accessibles – les chauves-souris l’ont bien compris – et les dizaines de détails à observer, depuis les fresques murales en bas jusqu’aux magnifiques visages des tours, éclairés par le soleil orangé de cette fin de journée. Là encore, nous y avons passé par mal de temps, presque jusqu’à la nuit…

Bayon

Bayon aux dizaines de tours

Visages sur les tours

Tours de Bayon

les tours de Bayon

Que veut-il nous dire?

Que veut-il nous dire?

Que veut-il nous dire?

Que veut-il nous dire?

Il y a des endroits qui restent gravés dans les mémoires une fois visités, frappés par des détails innombrables et des motifs qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, des territoires qui ne peuvent que marquer et ne laisser personne indifférent. Il y a des noms qui font ressortir tout de suite des émotions uniques en leurs genres, qui donnent l’impression d’être les premiers à les avoir vu, même si nous avons bien vu les hordes de touristes à côté de nous. Il y a des paysages qui feront rêver même les personnes qui ont déjà beaucoup vu et découvert. A l’autre bout du monde, dans un pays d’une grande richesse humaine se cache un trésor unique en son genre que nous avons découvert et que nous emportons pour la vie dans notre mémoire : Angkor.

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  1. […] car le Myanmar n’offre pas d’organisation touristique aussi pointue que le Cambodge et son complexe Angkor (qui était parfaite), il nous poussera alors interpeller les habitants pour connaître notre […]

Répondre à Les 4 000 temples de Bagan - De ci de la, de briques et de bois

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